À peine deux mois après son installation, Walid Mameri n’est déjà plus directeur général de l’OCO Mohamed-Boudiaf. Il a été démis de ses fonctions ce dimanche et remplacé par Mohamed Khalaf, ancien responsable de l’École des sports de Dély-Brahim. Un changement précipité qui s’ajoute à une longue série qui touche aussi l’unité Nelson-Mandela, qui vient à son tour d’enregistrer son quatrième directeur en l’espace de deux mois.
Ce remaniement en cascade intervient dans un climat encore lourd, marqué par l’onde de choc du drame du 21 juin 2025. Ce jour-là, quatre supporters mouloudéens avaient trouvé la mort après une chute depuis l’une des tribunes du stade du 5-Juillet. Une tragédie qui continue de hanter l’enceinte et dont les conséquences organisationnelles se font toujours sentir.
Au-delà de la direction, la situation au stade Nelson-Mandela demeure elle aussi préoccupante. Sa pelouse, dans un état rikiki malgré plusieurs mois d’entretien, a fini par imposer une nouvelle fermeture de trois semaines dans l’espoir de laisser reposer le terrain et tenter une repousse optimale d’un gazon qui n’a jamais réellement tenu ses promesses ces derniers temps.
Ces ajustements successifs traduisent la volonté du ministère de tutelle de remettre de l’ordre dans la gestion des grandes infrastructures sportives du pays. Reste à savoir si cette énième réorganisation suffira à ramener stabilité, efficacité… et confiance.
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