La Confédération africaine de football s’apprête à lever le voile sur l’équipe africaine de l’année lors des CAF Awards 2025. Ce dimanche, l’instance panafricaine a dévoilé les podiums desquels émergeront les futurs lauréats. Une liste prestigieuse… mais dont l’Algérie, une fois encore, brille par son absence.
Pourtant nominée dans la catégorie « Sélection africaine de l’année », l’équipe nationale, forte d’une qualification maîtrisée pour le Mondial 2026 et d’un billet validé pour la CAN 2025, n’a finalement pas été retenue dans le trio final. À la place, le Maroc, doublement représenté avec son équipe U20, championne du monde, et une A invaincue depuis 17 matches, ainsi que le Cap-Vert, qualifié pour la première Coupe du monde de son histoire, se disputent les honneurs.
La logique sportive voudrait que les U20 marocains, auteurs d’un exploit planétaire, raflent le trophée. Quoi qu’il advienne, le voisin de l’Ouest est assuré de rafler une récompense collective chez lui. Le désintérêt ne s’arrête pas là. Chez les féminines, Chloé Ngazi, gardienne internationale à l’ascension remarquable, disparaît tout bonnement des prétendantes au titre de meilleure gardienne africaine de l’année, sans la moindre explication.
𝗡𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻𝗮𝗹 𝗧𝗲𝗮𝗺 𝗼𝗳 𝘁𝗵𝗲 𝗬𝗲𝗮𝗿 (𝗠𝗲𝗻) – 𝗙𝗶𝗻𝗮𝗹𝗶𝘀𝘁𝘀#CAFAwards2025 pic.twitter.com/ojr0D4Y1qn
— CAF_Online (@CAF_Online) November 16, 2025
Une suite logique du snobisme en règle appliqué par la Confédération africaine de football (CAF) à l’égard du football algérien. À preuve, Mohamed Amoura, meilleur buteur des éliminatoires du Mondial 2026, éblouissant de régularité et d’efficacité, ne figure même pas dans la liste des candidats au titre de Joueur africain de l’année.
Une série d’oublis qui interroge. Une fois encore, l’Algérie se retrouve reléguée au rang des spectateurs par une Confédération qui gagnerait à clarifier, un jour ou l’autre, les critères de sélection et de désignation de ses lauréats.
À défaut de transparence, le sentiment d’un mépris persistant s’installe. Et les performances algériennes, elles, continuent d’être jugées ailleurs que sur le terrain.
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