Il y a quelques semaines, La Gazette du Fennec révélait que l’équipe nationale préparerait la CAN 2025 sans quitter l’Algérie. L’information est désormais confirmée. En effet, le staff technique a tranché en faveur d’un stage bloqué au Centre technique national de Sidi-Moussa, fief historique des Verts depuis de longues années.
Si le décor est planté, le déroulé du programme reste, lui, en suspens. Vladimir Petković attend toujours la décision de la FIFA concernant la date officielle de libération des joueurs avant de finaliser le calendrier. Le sélectionneur ne veut rien figer tant que l’instance mondiale n’aura pas fixé les règles du jeu.
En 2023, pour la CAN en Côte d’Ivoire, les clubs avaient été contraints de libérer leurs internationaux africains treize jours avant le coup d’envoi, permettant aux sélections participantes de disposer de leurs effectifs dans leur intégralité pour préparer cet événement majeur.
Pour 2025, on évoque désormais une fenêtre réduite à seulement une semaine. Une concession obtenue sous la pression insistante des clubs européens, qui ne digèrent toujours pas de devoir se séparer de leurs cadres en pleine saison. Preuve, s’il en fallait, que la CAN demeure une épine tenace dans le pied du football du Vieux Continent. Ainsi, ce n’est qu’une fois la date de l’arrivée des professionnels fixée que le programme de préparation de l’Algérie sera arrêté.
Précisons que l’idée d’aller se préparer à Tlemcen, où la FAF dispose désormais d’un centre d’entraînement flambant neuf, a été lancée. Ce qui n’aurait pas été insensé outre mesure, sachant la proximité entre Tlemcen et le Maroc. Preuve que cette belle ville de l’Ouest de l’Algérie pouvait offrir aux Verts des conditions de préparation similaires à celles qu’ils trouveront au Maroc.
Le choix a été soumis à Petković, nous dit-on, et celui-ci a préféré rester dans un endroit familier. Question de repères et d’habitudes, peut-être…
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