Une déclaration étonnante de Nabil Bentaleb au sujet de Rabah Madjer publiée en milieu d’après-midi par le journal arabophone Al Arabi Al Jadid basé à Londres puis reprise par de nombreux organes de presse algériens, y compris La Gazette du Fennec en soirée, s’est avérée complètement fausse. Contacté par nos soins, Karim Bentaleb, le frère ainé de Nabil, a tenu à démentir l’existence de cette interview imaginaire. “On ne sait pas d’où sort cette interview mais mon frère n’a accordé aucun entretien depuis bien longtemps. Ces déclarations sont donc purement fictives.“
RECTIFICATION : voici ci-dessous les fameuses déclarations faussement accordées à Nabil Bentaleb qui ne s’est donc finalement pas du tout exprimé au sujet de son sélectionneur Rabah Madjer ces dernier jours…
Interrogé par le quotidien arabophone Al Arabi Al Jadid établi à Londres, Nabil Bentaleb a focalisé l’essentiel de « son discours » sur l’EN. Actualité oblige, le milieu de terrain de Schalke 04 a appelé « au calme et à l’union sacrée » à l’occasion de la réception de la Tanzanie, jeudi, au 5-Juillet.
« Nous devons nous réconcilier avec le public algérien, fatigué des échecs répétés de la sélection. Le sérieux, le travail et la solidarité sont les seuls moyens qui peuvent nous permettre de rebâtir une équipe nationale forte et performante », a déclaré le milieu de terrain de Schalke 04, appelant au passage le public algérien à faire preuve de patience. De retour en sélection après avoir raté le Cameroun, le Nigeria et la République Centrafricaine, Nabil Bentaleb aspire ouvrir une nouvelle page.
« Je ne veux pas parler des raisons de notre échec durant les éliminatoire de la Coupe du monde 2018, je veux me concentrer sur l’avenir de la sélection. L’Algérie a réalisé de grandes choses par le passé, y compris lors du dernier Mondial 2014 où les Verts avaient donné une bonne image et nous avons encore le potentiel nécessaire pour rééditer ça », a-t-il dit enthousiaste.
Conscient de l’exigence du public du 5-Juillet, Bentaleb a appelé à l’union sacrée autour de Rabah Madjer. «On n’a pas à le juger après quelques matches. Il est là, il fait son travail et nous devons, nous les joueurs à l’aider au maximum dans sa tache », a-t-il lancé et d’ajouter « la FAF doit le protéger. Il faut lui laisser le temps comme on l’avait fait avec les différents sélectionneurs étrangers par le passé », a souligné Bentaleb. Un discours ferme, enthousiasme qui laisse transparaitre un Bentaleb mûr et plus que jamais engagé avec l’EN.
Nabil B, LGDF