Sofiane Bendebka a été la “petite surprise” de Nabil Neghiz dans sa liste pour les Seychelles. L’on ne sait pas si le sélectionneur intérimaire voulait mettre son emprunte le temps d’un match presque insignifiant, mais il n’en demeure pas moins qu’on ne s’offusque pas de voir ce prometteur milieu de terrain du NAHD dans le groupe des Verts. Milieu de terrain travailleur et charismatique, le neveu d’Ali Bendebka (ex-international et excellent meneur de jeu du NAHD et de la JSK dans les années 2000) s’illustre dans le championnat algérien depuis trois saisons maintenant. Pour La Gazette du Fennec, il est revenu en toute sincérité sur sa convocation “surprise” pour les Seychelles.
Comment avez-vous accueilli votre convocation en Équipe Nationale en prévision du prochain match face aux Seychelles ?
J’ai été scotché ! Franchement, j’ai été le premier surpris et je ne m’y attendais pas du tout…ça été une belle surprise. C’est une belle récompense pour la saison que j’ai réalisée. Je pense franchement que je ne l’ai pas volée.
Si l’on comprend bien, vous ne saviez pas que vous alliez être convoqué ?
Pas le moins du monde. Je l’ai su au même titre que tout le monde. C’est des proches qui me l’ont annoncé au téléphone juste après la publication de la liste. Quand j’ai vu que des journalistes commençaient à m’appeler, j’ai su alors que ce n’était pas une blague.
Nabil Neghiz ne vous a donc pas appelé ne serait-ce que pour vous préparer ?
Non, non. Après, je pense qu’il n’a pas besoin de le faire. Je n’ai pas à être préparé pour ça. Maintenant, c’est à moi de me mettre dans l’état d’esprit du groupe et faire en sorte de justifier ma convocation.
Comment imaginez-vous cette grande première ?
J’ai hâte d’y être. De découvrir l’ambiance. C’est un rêve pour tout joueur ambitieux. Après, je ne veux pas que l’histoire s’arrête là. Sinon, je n’ai pas d’appréhensions particulières. Je connais déjà quelques joueurs. Je sais qu’ils seront là pour faciliter mon intégration. Après, j’ai aussi des efforts à faire pour m’intégrer aussi.
Vous ne vous dites pas que si Christian Gourcuff était encore en poste, cette sélection ne serait pas venue, du moins pas maintenant ?
Je ne me pose pas la question. Sinon, on ne fera que spéculer.
L’hiver dernier, votre transfert au Vitoria Guimaraes a été évoqué avec insistance, mais au final, vous êtes resté au NAHD. Pourquoi c’est tombé à l’eau ?
C’est vrai que ce club a été intéressé. Il a fait une offre, mais il n’y a pas eu d’accord avec mon club à l’arrivée. Mais les contacts existent toujours. J’espère que cette fois-ci il y aura un accord au bout, car j’ai envie de passer un cap.
Vous avez échoué avec le NAHD en finale de la coupe d’Algérie (défaite 1-0 face au MCA). La déception de ne pas avoir décroché votre premier titre doit être grande…
C’est vrai que ça été dur d’arriver en finale et de ne pas gagner. C’était pourtant le rêve de tout Hussein Dey. Mais si l’on veut ne garder que le bon, ça été des moments historiques pour le club. Nous avons vécu une aventure extraordinaire autant sur le plan sportif que sur le plan humain.
Entretien réalisé par Nabil Boughanem
Pour la Gazette du Fennec