Nouveau sélectionneur du Niger, Jean-Michel Cavalli (61 ans) appréhende la confrontation avec l’Algérie dans le cadre des éliminatoires du Mondial-2022 avec beaucoup de respect et un peu de nostalgie.
Nommé à la tête du Mena en septembre dernier, Jean-Michel Cavalli se démène pour garder son team encore en lice pour la CAN-2022. Pour le technicien français, l’espoir est encore permis, même s’il se projette déjà dans les qualifications pour le Mondial-2022 où le hasard du calendrier a mis sur son chemin une certaine Algérie.
Pour l’ancien coach des Verts, cette confrontation prend déjà les contours d’une finale. “Notre match contre l’Algérie aura des allures de finale pour nous. Naturellement, les Algériens seront largement favoris, mais nous devrons profiter des opportunités qui se présenteront. Même si nous n’avons qu’une chance sur mille, il faudra savoir la saisir”, a déclaré le technicien de 61 ans à FIFA.COM.
Familier de l’Algérie dont il fut le sélectionneur entre 2006 et 2007, le Français, passé en outre par le MCO et l’USMA, sait à quoi s’attendre avec la bande à Belmadi, invaincue depuis 20 matches. “C’est un pays que je connais bien, mais ça n’est pas le plus important. Je vais tout faire pour que mon équipe obtienne un bon résultat car je suis avant tout un compétiteur. Nous n’avons rien à perdre dans ce groupe.”
Parti en 2007 sur un échec cuisant, celui de ne pas avoir qualifié les Verts à la CAN-2008, Cavalli rêve à quelques encablures de sa retraite de se qualifier à la coupe du Monde. “Personnellement, j’ai l’impression d’être passé à côté de quelque chose en 2010… J’aimerais vraiment avoir l’occasion d’emmener une équipe en Coupe du Monde avant de prendre ma retraite”, conclut-il.
L’inoubliable douche guinéenne (0-2) au 5-Juillet :
