Ce vendredi, en marge du 70e Congrès de la FIFA organisé par visioconférence, une nouvelle loi qui concerne les binationaux a été adoptée. En effet, même après avoir joué pour la sélection « seniors » d’un pays, certains auront l’opportunité de changer de nationalité sportive s’ils remplissent certains critères.
Après la loi des Bahamas, adoptée en 2009 sur proposition de Mohamed Raouraoua, ancien président de la Fédération algérienne de football (FAF), la FIFA vient d’accorder une nouvelle dérogation aux binationaux de laquelle tout footballeur remplissant 4 critères fondamentaux pourrait bénéficier.
Auparavant, le changement de sélection était permis pour ceux qui ont joué dans les catégories jeunes pour un pays sans compter un match officiel avec la sélection « A ». Désormais, même un joueur qui a déjà disputé une rencontre avec les seniors d’un pays peut porter la tunique d’un autre dont il détient la nationalité par origine ou comme lieu natal.
El Haddadi grand bénéficiaire
Pour être éligible, il faudra ne pas avoir cumulé plus de trois capes avec une équipe nationale, ne pas avoir plus de 22 ans et ne pas avoir été convoqué pendant 3 années de suite. Le premier critère tombe à l’eau si le footballeur dispute une seule rencontre dans un tournoi continental ou international.
Le cas le plus illustratif pour cette loi est celui de Munir El Haddadi qui a déjà joué pour l’Espagne par le passé. Dernièrement, il avait même saisit le Tribunal arbitral du Sport (TAS) de Lausanne (Suisse) pour pouvoir jouer avec le Maroc. Requête rejetée. Désormais, la FIFA lui permet de réaliser son rêve et défendre les couleurs du Royaume chérifien dès la date FIFA d’octobre s’il peut rallier Rabat pour les amicaux face au Sénégal et la RD Congo. Après celui d’avoir jouer pour les Espagnols bien évidemment.