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Raouraoua riposte : “Je ne suis pas un empereur !”

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Ciblé par des critiques virulentes depuis la débâcle des Verts à la CAN 2017 au Gabon, le président de la FAF, Mohamed Raouraoua, a répondu à ses nombreux détracteurs au cours d’un entretien exclusif accordé au quotidien arabophone Annasr. « Je ne suis pas un empereur, je ne tiens pas à ce fauteuil coûte que coûte. Tous les candidats sont les bienvenus » a expliqué l’homme fort du football algérien qui devrait briguer un nouveau mandat en avril prochain.

Critiqué comme jamais depuis l’élimination précoce des Verts de la CAN 2017 au Gabon, le président de la FAF Mohamed Raouraoua doit faire face à une campagne très hostile de la part des journalistes et consultants qui réclament tout simplement sa tête. Touché par ce débat ? le patron de la FAF affirme que non. « Je vous assure que je ne lui accorde aucune importance. La preuve, je n’ai suivi aucun de ces débats à la télé. Tout ce qu’ils racontent m’est rapporté par des amis. Ce sont des gens en mal de célébrité qui veulent se faire un nom sur mon dos. Par leurs déclarations tapageuses et dénuées de tout fondement, ils me dénigrent et veulent induire l’opinion sportive en erreur », explique-t-il dans les colonnes du quotidien Annasr et relayés par TSA.

“On dirait que je fais l’objet d’un mandat de recherche !”

Expliquant qu’il ne manque pas de soutien de la part de ses proches le président de la FAF s’est expliqué sur sa présence à Paris, comme révélé par La Gazette du Fennec. « Cela fait quelques mois que je souffre un peu. Au Gabon, j’ai eu un petit malaise, j’ai décidé alors d’aller consulter à la clinique dans laquelle j’ai l’habitude de me soigner. Dieu merci, je me sens mieux. D’ailleurs, je vais retourner au Gabon pour assister à la fin de la CAN. Un impératif en ma qualité de membre du Comité exécutif de la CAF », révèle-t-il alors que son retour en Algérie ne se fera pas avant dimanche prochain. « Curieusement tout le monde se demande quand est-ce je vais rentrer à Alger. On dirait que je fais l’objet d’un mandat de recherche », s’étonne-t-il.

“Tout le monde a sa part de responsabilité dans l’échec !”

S’exprimant plus en détail sur l’échec retentissant des Verts au Gabon, Raouraoura reconnait le fiasco tout en refusant d’en porter seul la responsabilité, n’hésitant pas à accabler les joueurs. « L’Équipe nationale est passée à côte de son objectif. C’est un fait. Maintenant, l’échec est collectif. Tout le monde a une part de responsabilités, nous en tant que dirigeants, mais aussi les joueurs qui n’ont pas été à la hauteur. Pourtant, ils ont eu tous les moyens pour bien se préparer », précise le président de la FAF.

 “Ce n’est pas la fin du monde, il faut accepter la défaite !”

Refusant de dramatiser la situation et faisant dos rond des critiques, le président de la FAF joue la montre pour laisser passer la colère de la rue qui gronde. « Le dossier de l’Équipe nationale sera à l’ordre du jour lors de la prochaine réunion du Bureau fédéral de la FAF que l’on tiendra le 11 février prochain. On fera alors une évaluation pour sortir avec les conclusions qui s’imposent. Cela dit, l’élimination de l’Équipe nationale n’est pas la fin du monde. Le football est fait de victoires et de défaites. Il faut savoir l’accepter », explique-t-il.

“Les élections à la FAF ce sera pour début avril… je ne tiens pas à ce fauteuil coûte que coûte !”

Raouraoua sera-t-il candidat à sa propre succession pour un nouveau mandat olympique (2017-2020) ? Discret sur le sujet l’homme fragilisé par les critiques a esquivé la question précisant que les portes de la FAF sont ouvertes pour tout le monde alors que le nom de Kheiredine Zetchi (Président du Paradou AC) est sur toutes les lèvres. «L’assemblée ordinaire aura lieu début mars et les élections début avril alors que la prochaine réunion du Bureau fédéral va se tenir le 11 février prochain et cette date a été arrêtée avant la CAN (…) Je ne suis pas un empereur, je ne tiens pas à ce fauteuil coûte que coûte. Tous les candidats sont les bienvenus ».

“Le nouveau sélectionneur ? Il faudra d’abord faire le bilan…”

Enfin, interrogé sur l’identité du futur sélectionneur des Verts, le président Raouaoua qui reste sur 2 erreurs de casting avec Rajevac et Leekens, estime qu’il est prématuré pour en parler. « J’avoue que je n’y pense pas pour le moment. On est encore sous le choc de l’élimination. Ce n’est guère le moment  de parler du futur entraîneur. Il faudra d’abord faire le bilan. Et à la lumière de nos besoins on fixera les conditions de recrutement du futur coach ». Alors que les noms de Courbis ou Belmadi sont évoqués, selon nos informations, aucun contact n’a été établie avec ces deux hommes depuis l’élimination des Verts.

Yassine Benarbia, La Gazette du Fennec

(synthèse avec TSA)

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