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Dussuyer dithyrambique pour Belmadi

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Dussuyer Belmadi

En 21 rencontres sur le banc de l’Algérie, Djamel Belmadi n’a perdu qu’une seule fois. C’était le 16 octobre 2018 à Cotonou face au Bénin dirigé par… Michel Dussuyer. C’est la seule tâche dans un bilan qui frôle la perfection de 16 victoires, 4 nuls et 1 défaite. Le tout primé d’une Coupe d’Afrique des nations 2019 décrochée haut la main en Egypte. Un titre de roi du continent validé par Dussuyer, seul « bourreau » de Belmadi, qui estime que l’EN « est la meilleure équipe d’Afrique du moment » grâce à son driver.

C’était une anomalie rectifiée le 9 septembre au stade 5 juillet. L’équipe nationale battait (1/0) les Écureuils du Bénin en amical. Une petite revanche pour Belmadi qui a essuyé un seul revers depuis son arrivée sur le banc Dz. C’était face à ce même adversaire. Son homologue Dussuyer s’en est souvenu dans une déclaration accordé à l’hebdomadaire sportif algérien Botola: « Je pense qu’on sait tous le talent qu’il y a en termes d’individualités dans cette équipe d’Algérie. Quand on les a affrontés lors des éliminatoires, c’était le tout début de l’ère Belmadi, il n’y avait pas encore son empreinte pas encore sa patte.»

Le technicien français met en évidence la touche de Belmadi qui reste incontestable. Un constat qui ne fait que réconforter l’idée que le successeur de Rabah Madjer a complètement métamorphosé l’EN en l’espace de 11 mois pour se poser sur le sommet de l’Afrique juillet dernier en Egypte. C’était après avoir instauré une concurrence loyale et le mérite de porter le maillot loin des critères extra-sportifs et la starification qui commençait à s’installer dangereusement au sein du groupe.

Le contraste d’avant-après

Pour Dussuyer « Djamel a su apporter justement une dynamique dans cette équipe là et être derrière ses joueurs pour qu’ils aient beaucoup plus d’engagement et beaucoup plus de rigueur dans leur expression. On voyait une équipe beaucoup plus solidaire beaucoup plus généreuse sur le terrain et beaucoup plus disciplinée. C’est une équipe qui a su utiliser par la suite pleinement tout son potentiel et qui m’a fait une très très belle impression à la CAN.»

Pour avoir affronté les Verts au début de l’ère Belmadi et après l’épopée égyptienne, l’ex-entraîneur de la Côte d’Ivoire, qui avait aussi sorti El-Khadra coachée par Gourcuff lors de la CAN 2015, a analysé l’évolution du Club Algérie sur une période d’une année. « Lors du match amical après la CAN à Alger, où on voit qu’il y’avait beaucoup de certitudes et beaucoup d’énergie positive dans le groupe », se rappelle-t-il.

Par ailleurs, reconnaissant de l’apport de Belmadi, il ajoutera : « chapeau a Djamel pour le travail qu’il a fait dans un laps de temps très court. Mais je pense que les joueurs étaient demandeurs, ils étaient dans une situation d’échec depuis quelques années et ils avaient envie que les choses bougent. Il y’a eu donc convergence, les planètes se sont retrouvées alignées à un moment donné entre l’entraineur qu’il fallait et la prise de conscience d’un groupe.» Plus que l’astrologie, c’est le dévouement et l’exigence qui ont été consacrés. Comme quoi, par moments, le football est rationnel.

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