La FAF n’a pas tardé à réagir dans la soirée de dimanche en publiant un communiqué menaçant pour tenter d’éteindre l’incendie de la divulgation sur Facebook de la décision de la FIFA de condamner l’Algérie dans le dossier Alcaraz. Comment qualifier cette information de “Fake News” (autrement dit une information infondée) tout en reconnaissant l’existence d’un premier verdict de la FIFA condamnant la FAF ?
La Fédération algérienne de football (FAF) a démenti ce qu’elle qualifie de “Fake news” concernant “le dossier de l’ex-sélectionneur national Lucas Alcaraz qui a été, malheureusement, relayée par plusieurs médias, qui se sont empressés de la publier sans prendre la peine de vérifier cela auprès de la fédération ni appuyer leurs écrits par un document probant”. Très embarrassée par la divulgation d’une notification de la FIFA en sa défaveur, la FAF tente aujourd’hui de maquiller son erreur d’avoir manqué de transparence dans ce dossier.
La FAF précise que les « Les décisions rendues par la commission du statut du joueur de la FIFA concernant l’ancien sélectionneur national et ses deux adjoints ne sont pas définitives ni contraignantes ». De plus, indique la FAF « Ces décisions font l’objet d’appels toujours en cours auprès du Tribunal Arbitral du sport de Lausanne qui n’a pas rendu sa décision à ce jour » avant d’expliquer que « En droit, toute décision rendue par n’importe quelle juridiction ordinaire ou sportive ne pourra en aucun cas être définitive et revêtue de l’autorité de la chose jugée qu’après épuisement de toutes les voies de recours. Ce n’est pas le cas en l’espèce ». La FAF ajoute que « Les décisions, concernant l’ancien sélectionneur national et ses deux adjoints, sont rendues en premier ressort et donc susceptibles d’appel. Ce qui est le cas. ».
La FAF se déclare « navré et triste » que « certains médias ont fait fi des principes élémentaires de ce noble métier pour vite ‘’condamner’’ la fédération et, plus grave, laisser libre court à des commentaires acerbes et à des jugements diffamants. ». Enfin la FAF conclu son communiqué en indiquant qu’elle « se réserve le droit de déposer plainte devant toutes les juridictions compétentes pour le préjudice moral considérable subi ».