La commission de discipline de la Ligue de Football Professionnel (LFP) a rendu ses décisions dans l’affaire dite CSC-NCM, un dossier jusqu’ici laissé ouvert pour complément d’enquête.
L’on retiendra en premier lieu que le match CSC-NCM, comptant pour la 14e journée de la Ligue 1 Mobilis, ne sera pas rejoué. Aucune mention laissant entendre l’éventualité d’invalider le résultat de cette rencontre, comme il se susurrait depuis samedi, n’a été relevée dans le compte rendu de la commission de discipline. Ce qui laisse penser que les griefs retenus contre l’arbitre Lotfi Boukouassa, en premier lieu l’usage d’un outil anti-réglementaire (smartphone) pour vérifier la validité ou non du but du CSC (annulé pour une position de hors-jeu), ont été abandonnés.
À preuve, des sanctions ont été prises contre des acteurs dudit match. À commencer par l’entraîneur du CS Constantine, Kheiredine Madoui, qui a écopé de deux matches de suspension dont un ferme. Un des membres de son staff, accusé de tentative d’agression envers un officiel, a pris six mois dont trois avec sursis. Le joueur Abdelkader Kaibou, exclu pour insulte envers un officiel, a écopé de quatre matches de suspension dont deux fermes.
Pour statuer cette affaire, la CD affirme s’être référée aux rapports des officiels, aux vidéos du match et au rapport de la commission fédérale d’arbitrage qui a auditionné, comme révélé par la Gazette du Fennec, mardi, l’arbitre Lotfi Boukouassa et son assistant Abane.
Pour le moment, l’on ne connaît pas le sort qui sera réservé à cet arbitre et à son assistant. Jusqu’à preuve de sa réhabilitation, il demeure suspendu avec effet immédiat par la commission d’urgence de la FAF. Néanmoins, l’on présume, à travers les sanctions plus ou moins fermes prises à l’encontre de certains membres du CSC, que les “poursuites” pour faute grave à l’encontre des deux arbitres ont été abandonnées.
En conclusion, le résultat du match (0-0) a été homologué et les écarts de conduite ont été sanctionnés. Circulez, il n’y a plus rien à voir…