L’aventure de Djamel Benlamri en Irak a tourné court. Très court. Arrivé il y a moins d’un mois à Al Shorta SC, le champion d’Afrique a pris ses cliques et claques et est rentré en Algérie dès le retour de l’équipe d’un stage en Égypte.
Ce vendredi, une polémique autour de Djamel Benlamri a éclaté sur les réseaux sociaux. Attaqué par les dirigeants d’Al Shorta SC, le défenseur algérien est accusé d’abandon de poste. Selon les dires des dirigeants irakiens, il serait rentré en Algérie à la sauvette.
Allant loin dans leurs accusations, les responsables d’Al Shorta ont affirmé avoir mis à la disposition du champion d’Algérie en titre avec le MC Alger une suite dans un hôtel 5 étoiles. Ils avancent même, et c’est là que le bât blesse, avoir montré au joueur, à sa demande, des endroits où il pouvait faire la fête et profiter de son séjour.
Ces accusations n’ont pas laissé le joueur indifférent. Dans deux posts sur Instagram, Djamel Benlamri a expliqué qu’il était injoignable sur son téléphone car le club ne lui avait pas fourni de carte SIM. Il a ajouté une photo montrant des outils, comme pour dire qu’il s’était retrouvé à faire des travaux dans la suite qu’il était censé occuper, arguant que ce ne sont pas “les conditions d’un joueur professionnel.”
De plus, les dirigeants irakiens ont affirmé que Djamel Benlamri n’a pas touché un centime depuis son arrivée à Al Shorta. Cela a sans doute pesé dans sa décision de rentrer en Algérie, moins d’un mois après son arrivée, faisant de cette expérience la plus courte de sa carrière.