La mise à l’écart de certains cadres de l’EN en prévision du match face au Cameroun a polarisé l’actualité locale ces dernières quarante-huit heures. Lucas Alcaraz doit mesurer à l’heure qu’il est ce que signifie la pression algérienne au moment où son avenir est sur le point d’être scellé. Selon la tendance du moment, l’ancien driver de Granada est plus proche d’un départ qu’autre chose.
C’est Kheireddine Zetchi lui-même qui l’a annoncé, mardi à Oran, en marge de sa rencontre avec les présidents de Ligues de l’ouest : l’avenir de Lucas Alcaraz sera discuté ce dimanche lors du bureau fédéral de la Fédération algérienne de Football. Le technicien ibérique y assistera exceptionnellement. Il devra s’expliquer sur les dernières défaites des sélections A et A’. Une sorte de plaidoirie où l’Espagnol devra défendre son projet.
Sur le principe, Zetchi n’est pas contre l’idée de lui accorder un sursis, mais la tendance a changé depuis et l’Espagnol sait pertinemment qu’il ne sera pas protégé indéfiniment. Tout le monde est d’accord pour dire que les joueurs assument la responsabilité des défaites enregistrées jusqu’ici, mais le sélectionneur n’aura plus d’excuses désormais. Il a fait ses choix et a été soutenu par la FAF. A lui de faire ses preuves désormais.
D’ailleurs, le patron de la FAF, durant sa longue allocution, a reconnu qu’Alcaraz « était en train de mener une révolution technique en sélection », endossant ainsi la responsabilité « des derniers résultats à l’attitude globale des joueurs », mais face au Cameroun et le Nigéria, il aura à faire ses preuves. Loin de tout enjeu, Alcaraz aura la lourde tâche de présenter au peuple algérien une équipe séduisante et rassurante. Son avenir en dépend.
Zetchi explique encore la mise à l’écart des cadres :
https://www.youtube.com/watch?time_continue=121&v=o3Byr8ZOORY
Nabil Boughanem, la Gazette du Fennec