Djamel Belmadi n’a pas attendu la veille du coup d’envoi des éliminatoires de la CAN-2021 pour sensibiliser ses joueurs sur l’importance d’une entrée en force en la matière. Le coach des Verts avait déjà donné le ton le 15 septembre dernier à Lille au sortir d’un mémorable Algérie-Colombie que l’EN avait dominé de la tête et des épaules. Les Verts ont un statut à défendre. A leur menu, un gros morceau en entrée. La Zambie, détenteur de la CAN-2012. A ne pas sous-estimer !
Djamel Belmadi n’a pas arrêté de sensibiliser ses joueurs en prévision des éliminatoires pour la CAN-2021. Dans la continuité de la retentissante victoire en finale de la CAN-2019 au Caire, le sélectionneur national milite dans les coulisses pour faire chasser tout esprit d’exaltation, au risque de voir les joueurs somnoler sur leurs lauriers de champions d’Afrique.
C’est pour cela qu’il avait déclaré en conférence de presse d’après Algérie-Colombie qu’il y a «beaucoup de travail à faire. Le deal, avec les joueurs, c’est de garder cette envie, de repousser nos limites. Notre environnement doit être compétitif. On est loin d’être parfaits. On peut être mieux organisés, faire plus mal, avoir un jeu plus fluide. On n’est pas encore en Coupe du monde. En mars, les matches vont arriver. Ceux en Afrique seront très difficiles. Il n’y a plus de petites nations », a-t-il déclaré à chaud, alors qu’à sa place un autre aurait été tenté de balancer sa caquette par-dessus les moulins et prendre le temps de fêter cette belle victoire face à un top mondial, fusse-t-elle amicale.
Soucieux de rechercher continuellement la perfection, Djamel Belmadi n’a rien laissé au hasard dans la préparation de la Zambie. Le coach a multiplié les séances vidéo et les débriefings avec ses joueurs, parfois jusqu’à trois fois par jour.
Cet esprit de « re » conquête impose à Belmadi l’obligation de résultat. On n’ira pas jusqu’à dire que le sélectionneur est devenu esclave des chiffres, mais il est tout à fait légitime qu’il cherche à perpétuer ce statut d’invincibilité. Et puis, le coach l’a déclaré : il repartira à la reconquête de l’Afrique. Certes, cette fois, les données ont changé. L’Algérie n’est plus cette équipe qui se « fait taper » par-ci et par-là pour paraphraser Riyad Mahrez.
On ne verra donc pas le sélectionneur partir dans une quelconque entreprise d’expérimentation aussi bien face à la Zambie, ce dimanche, que face au Botswana dans 4 jours. Loin s’en faut ! Le coach va aligner son onze gagnant.
En effet, Djamel Belmadi devrait reconduire le même dispositif et son onze type. Partant du principe qu’on ne change pas une équipe qui gagne et conforté par le match Algérie-Bénin tout juste moyen, le coach national alignera, sauf imprévu, le même onze qui avait affronté la Colombie à Lille, il y a un mois.
Seule incertitude alors que nous écrivons ces lignes, la titularisation ou non de Youcef Belaïli. L’attaquant d’Al Ahli est en ballottage avec Andy Delort, même si l’Oranais part avec un un avantage. C’est normal, il a déjà confirmé…
Nabil B, La Gazette du Fennec