Il aura marqué les esprits à la Coupe arabe FIFA 2025 au Qatar avec l’équipe nationale A’. Achref Abada (26 ans) a pu se montrer à son avantage lors de ce tournoi avec sa défense rugueuse et sa combativité qui fascine les Algériens. Au point que beaucoup d’entre eux se sont mis à penser qu’il mériterait une promotion chez les A pour la CAN 2025 (21 décembre – 18 janvier). Finalement, Vladimir Petkovic ne l’a pas mis dans la liste des 28 Fennecs choisis pour l’épreuve continentale. D’ailleurs, le chef de la barre technique Dz ne pouvait même pas le prendre car le natif de Touggourt ne figurait même pas sur la liste élargie envoyée à la Confédération africaine de football (CAF) le 21 novembre dernier. La faute à qui ?
On savait que Petkovic et Madjid Bougherra travaillent en étroite collaboration parce que la Coupe arabe FIFA 2025 et la CAN 2025 se chevauchent. Par conséquent, les deux techniciens devaient se concertaient. D’autant plus que – préalablement – les joueurs qui vont jouer la CAN ne devaient pas disputer la Coupe arabe dans un souci de fraîcheur physique. Ainsi, même s’il pouvait, selon le règlement, compter sur des éléments comme Mahrez, Aouar ou Bounedjah, Bouggy n’avait pas l’autorisation de les convoquer.
Au CHAN 2024, Abada était un second choix
En revanche, on a Yassine Benzia qui a été laissé à sa disposition. C’était parce qu’il n’était pas dans les principaux plans pour la CAN 2025. Après, il s’avère qu’on s’attendait pas à ce que certains crèvent l’écran à la Coupe arabe rendant leur prétention à (re)frapper aux portes des Fennecs A légitime. On pense là à Victor Lekhal et – surtout – Achref Abada. Ce dernier a fait un sacré bond en avant en l’espace de quelques mois.
En effet, il y a lieu de rappeler (et beaucoup l’ont oublié) qu’il n’était même pas titulaire au CHAN 2024, joué en août dernier par nos locaux. Il n’avait eu droit qu’à 6 petites minutes lors du premier match contre l’Ouganda avant de cirer le banc jusqu’à la fin de l’aventure en quarts de finale face au Soudan. La paire Alilet – Ghezala prévalait. Dès lors, Abada n’était même pas un indiscutable aux yeux de Bougherra. C’est pourquoi on peut se douter qu’il n’a pas insisté sur ses qualités auprès de Petkovic.
Chergui et Belaïd avaient déjà rempli le vide dans l’axe
Aussi, on peut relever que le Bosnien avait – entretemps – réglé le souci dans l’axe défensif après le rendement de Zineddine Belaïd lors du stage de novembre. Le sociétaire de la JS Kabylie l’a convaincu de le prendre pour la CAN. On y ajoutera Samir Chergui qui venait renforcer le secteur en octobre. D’après la composante de la liste de la CAN 2025, Petkovic le considère plus comme défenseur central puisqu’il a fini par reprendre Youcef Atal sur le flanc droit pour venir épauler Rafik Belghali.
Au milieu du casting, le nom d’Abada a été omis. Il a plutôt été “négligé” car c’était à Bougherra d’insister sur lui l’ayant concrètement vu de plus près. D’ailleurs, le fait de ne pas avoir misé sur lui au CHAN 2024 était déjà une démarche qui l’éloignait d’El-Khadra A. Pourtant, dans son secteur, jusqu’à au mois d’octobre, il y avait une place à prendre. Malheureusement, le pensionnaire de l’ASO Chlef (ça aurait peut-être été plus évident s’il évoluait dans un club de la capitale diront certains) a subi la loi du football qui veut que tout peut aller très vite. Pour le coup, son ascension a échappé à tout le monde.
