Vladimir Petkovic a accordé une interview au site officiel de la CAF, dans laquelle le sélectionneur de l’équipe d’Algérie a abordé plusieurs sujets, notamment les chances des Fennecs à la CAN 2025 et le niveau du football africain. Une compétition qu’il découvrira pour la première fois sur le continent.
Une analyse pragmatique du groupe
Face à un groupe composé du Burkina Faso, de la Guinée équatoriale et du Soudan, Petkovic affiche un mélange de respect et de lucidité. « C’est un groupe intéressant et très compétitif. Les trois équipes ont des styles différents. On l’a vu lors de la dernière CAN : les surprises sont toujours possibles. Il faudra donc respecter chaque adversaire, rester humbles, mais aussi être fiers de ce que nous sommes et nous appuyer sur nos propres valeurs. Le Soudan est une équipe très tonique, bien organisée, dangereuse dans l’utilisation du ballon. Le Burkina Faso est sans doute l’un des favoris du groupe, avec des joueurs importants. Quant à la Guinée équatoriale, nous l’avons déjà affrontée et nous avions rencontré des difficultés. Cela nous oblige à une préparation très rigoureuse, tout en restant fidèles à notre identité. »
Tourner la page du passé et croire en l’avenir
Pour gérer le poids des deux dernières CAN, le coach prône une philosophie axée sur le présent. « L’essentiel sera de ne pas trop regarder en arrière. Il faut vivre le présent, travailler au quotidien, progresser chaque jour. Le passé est une expérience, pas un poids. Nous devons nous concentrer sur ce que nous pouvons améliorer aujourd’hui. Je suis confiant. Je crois sincèrement que nous avons les moyens de nous qualifier pour le deuxième tour. Mon rôle est de transmettre cette conviction aux joueurs, de leur montrer que nous pouvons faire de bonnes choses ensemble. »
Algérie / CAN 2025, Petkovic : « Nous sommes obligés de donner satisfaction à notre pays et à notre peuple » #TeamDZ
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Un objectif qui dépasse le sport
Au-delà des résultats, Petkovic place son mandat sous le signe d’une mission plus large, alignée avec les attentes de tout un pays : « Mon objectif personnel est aligné avec celui de la Fédération, de l’équipe, des joueurs et du peuple algérien. Je veux montrer que cette équipe a de la valeur et créer des opportunités pour que les Algériens soient heureux et fiers de leur sélection. »
Le niveau africain et le favori désigné
Le technicien, qui découvre le football du continent, ne cache pas son admiration pour son niveau, estimant que « les joueurs africains n’ont rien à envier aux joueurs ou aux équipes européennes. Cela montre la qualité et la compétitivité du continent. »
Interrogé sur le favori de la CAN 2025, il cite le pays hôte. « C’est toujours difficile à dire, car cette compétition réserve beaucoup de surprises. La victoire récente de la Côte d’Ivoire en est la preuve. Pour cette CAN, le Maroc a un léger avantage : il joue à domicile et reste sur une excellente Coupe du monde. Mais au moins cinq ou six équipes peuvent légitimement prétendre au titre. »
Un message aux supporters
Il conclut par une promesse simple et directe adressée aux supporters algériens : « Promettre, c’est simple : nous allons tout donner. Nous serons fiers de porter le maillot de l’Algérie. J’espère que tout le peuple algérien sera heureux et fier de son équipe. »
Son ultime souhait ? Que la presse puisse écrire à l’issue de la CAN : « Nous sommes fiers de vous. »
Samir Djillali, photojournaliste 🇩🇿, aperçu à quelques occasions dans l’émission C’est vous l’Expert, livre son analyse à la veille du match face au Soudan 🇸🇩. pic.twitter.com/dxu9pK6spT
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