Légende du football algérien et ancienne star du FC Porto, Rabah Madjer a récemment partagé son point de vue sur l’état actuel de l’équipe nationale algérienne. Lors d’une récente interview pour le média portugais Zerozero, l’ancien Fennec a mis en avant un sujet souvent débattu : la sélection des joueurs pour les Verts. Selon lui, certains talents sont injustement ignorés.
Rabah Madjer, qui a été sélectionneur de l’équipe nationale algérienne à plusieurs reprises, notamment entre 1993 et 1995 mais aussi en 2001 puis en 2017, et qui suit toujours de loin l’évolution du sport phare en Algérie, a naturellement évoqué ce point. Sa dernière expérience à la tête des Verts s’est soldée par un parcours chaotique lors des qualifications pour la Coupe d’Afrique des Nations 2019, ce qui avait provoqué son départ. Cependant, son attachement à l’Algérie et son désir de voir les talents locaux émerger restent immuables.
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— ZEROZERO (@zerozeropt) December 26, 2024
« Les joueurs de l’équipe nationale jouent principalement en France. Ils ont beaucoup de qualité, tout comme les Algériens qui jouent dans mon pays. Ce ne sont pas les joueurs le problème. Le problème, c’est que les sélectionneurs de l’Algérie ne regardent pas les joueurs qui évoluent en Algérie, » a-t-il dévoilé.
« J’ai toujours été prêt à revenir au FC Porto »
Madjer a également évoqué sa carrière d’entraîneur, notamment son passage à Porto : « J’aurais voulu faire plus au club en tant qu’entraîneur. L’Algérie a fini par m’appeler pour diriger l’équipe nationale, et je suis parti. J’ai toujours été prêt à revenir au FC Porto et, si je peux encore aider le FC Porto, je suis toujours disponible. Aucun problème. »
Enfin, l’ancien numéro 11 de l’équipe nationale a révélé un moment crucial de sa vie : « À l’époque de Monsieur Ivic, lors de son deuxième passage au club – en 1993 –, on m’a proposé de rester en tant qu’adjoint. “Reste avec moi et, quand je partirai, tu deviendras entraîneur principal.” Si j’avais accepté l’offre, j’aurais probablement été entraîneur principal du FC Porto. Mais j’ai choisi de partir pour aider mon pays. Peut-être ai-je manqué une carrière en Europe en tant qu’entraîneur. »
O golo de calcanhar. Viena, 1987. Esta quinta-feira, Rabah Madjer em exclusivo ao zerozero.
🎙️ Eis um excerto da conversa entre o internacional argelino e o nosso portal! pic.twitter.com/lpvpELdmAj
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