Les Fennecs se sont imposés ce vendredi face aux Super Eagles du Nigéria (1-0). Même si ils ont gardé leur cage inviolée, les éléments de l’arrière garde n’ont pas tous connu la même soirée. Si Mehdi Tahrat et Ramy Bensebaïni ont été très convaincants, Aïssa Mandi a paru orphelin de Djamel Benlamri. Pour sa première, Réda Halaïmia ne s’est pas rendu la partie facile mais a, par la suite, bien su se rattraper.
Et de 18. 18ème match (certains diront 19 en comptant le match hors date FIFA que les joueurs locaux ont disputé face au Qatar en décembre 2018) sans défaite pour les Fennecs après cette nouvelle victoire face au Nigéria de Gernot Rohr. L’ouverture du score de Ramy Bensebaïni, sur corner (1-0 ; 6’), a suffit aux hommes de Djamel Belmadi pour remporter cette rencontre finalement bien gérée. On a d’ailleurs vu ces derniers très appliqués sur le plan tactique. Au sortir de cette victoire, on peut notamment saluer un nouveau clean-sheet pour l’arrière-garde algérienne, le quatrième de suite (Colombie, Zambie, Botswana, Nigéria).
Mehdi Tahrat très inspiré, Aïssa Mandi un poil en dessous
C’est simple, depuis le retour de Djamel Belmadi, Mehdi Tahrat a très souvent répondu présent. D’ailleurs, l’ancien Lensois n’a finalement pas été titulaire à la CAN 2019 suite à une méchante blessure au genou. Convoqué dès le premier rassemblement de Djamel Belmadi en Gambie, le natif de Meudon a évolué avec plusieurs compères dans l’axe de la défense, Ramy Bensebaïni tout d’abord, puis Djamel Benlamri, Rafik Halliche durant la CAN 2019 et enfin Aïssa Mandi lors de cet amical contre le Nigéria. Bien inspiré, Tahrat est intervenu sur de nombreuses incursions nigérianes que ce soit au sol ou dans le domaine aérien, grâce notamment à une très bonne lecture de jeu. Cette dernière lui a également permis de combler certains loupés de son collègue du soir, Aïssa Mandi. Incontestablement, le défenseur évoluant en Arabie Saoudite a de nouveau démontrer qu’il était parfaitement à la hauteur lorsque l’on faisait appel à lui.
Orphelin de Djamel Benlamri, Aïssa Mandi s’est quelques fois mis en difficulté. Pas connu pour être un joueur qui domine son vis à vis sur le plan physique, le joueur de 29 ans a également eu du mal dans la relance balle au pied, domaine dans lequel il a pourtant l’habitude d’exceller. N’allons pas jusqu’à dire que son match fut catastrophique mais il était légèrement en dessous de ce qu’il avait l’habitude de nous proposer depuis un an et demi.
Bensebaïni égal à lui-même, première compliquée pour Helaïmia
Plus les mois passent et plus Ramy Bensebaïni semble franchir les étapes les unes après les autres. Son quatrième but en sélection a mis les siens sur de bons rails (6´). Très précieux sur son flanc gauche, il a souvent combiné avec Andy Delort et Saïd Benrahma pour apporter le danger dans le camp nigérian. Petit bémol, l’arrière gauche de Mönchengladbach a encore ces petits moments de déconcentration qui donne du champ libre à son adversaire direct. Des espaces bien comblés par Mehdi Tahrat, positionné sur le côté gauche de l’axe central.
Le but de Ramy Bensebaini :
Les premières sont souvent compliquées en sélection. Réda Helaïmia en a probablement encore plus conscience au sortir de ce match face au Nigéria. Mais bon, pas de quoi tirer sur l’ambulance. En difficulté lors de la première mi-temps, l’ancien du MC Oran a eu beaucoup de mal à trouver ses coéquipiers, en témoignent deux pertes de balles qui auraient pu coûter chères aux Fennecs. Le latéral de Beerschot se rattrape sur la première mais la deuxième débouche sur une action dangereuse d’Alex Iwobi, plus de peur que de mal. Plus à l’aise en seconde période, il n’a néanmoins pas réussi à peser offensivement en venant apporter du soutien à Riyad Mahrez. En espérant revoir le joueur de 24 ans dans de meilleures dispositions.