Après la défaite amère (0-1) et l’élimination de l’Algérie face à la Mauritanie, au premier tour de la CAN 2023, les fans des Verts ont déjà commencé à “spéculer” sur l’identité du prochain sélectionneur. Le départ de Djamel Belmadi officiellement acté par Walid Sadi, un premier candidat s’est exprimé sur le sujet : un certain Hervé Renard.
La liste des potentiels successeurs de Djamel Belmadi était longue, ce matin au réveil. Zinedine Zidane pour les plus rêveurs, Vahid Halilhodzic, Carlos Queiroz, Sergio Conceiçao, mais aussi Hervé Renard, sont les noms qui reviennent le plus souvent. Les prouesses qu’il a réalisées avec les sélections africaines (Zambie, Côte d’Ivoire, Maroc) qu’il a drivé entre 2007 et 2019, suscitent la fascination chez certains supporteurs d’El-Khadra. Mais pas seulement, l’actuel sélectionneur des Bleues (féminines) n’a jamais caché son ambition d’entrainer, un jour, la sélection algérienne lui qui a connu un passage à l’USM Alger (en 2011).
Pas le bon timing
Souvenez-vous, il y’a un an, Hervé Renard avait claqué la porte de la sélection saoudienne pour répondre à l’appel de sa patrie. La Fédération française de football a vu en lui le profil idéal pour mener la sélection féminine lors des prochains JO 2024 qui se dérouleront à Paris, cet été. Face à l’intérêt de certains supporteurs, Renard s’est montré très flatté, sans cacher l’impossibilité de prendre les rênes de la sélection algérienne dans l’immédiat : “je remercie l’intérêt des Algériens pour ma personne, mais je suis concentré sur l’équipe de France féminine jusqu’à août 2024”.
Si Renard sait que la FFF ne le laissera pas partir, il ne ferme néanmoins pas la porte à une future collaboration avec la FAF. Un message assez clair du technicien français qui se voit sans doute emmener les Verts en reconquête à la prochaine CAN 2025 qui se déroulera… au Maroc !