Algérie : Sonatrach réserve un gros budget pour le MCA

Après avoir cassé la tirelire l’été dernier pour offrir au Mouloudia d’Alger (MCA) un mercato très ambitieux, notamment en recrutant Youcef Belaili dans le cadre du transfert le plus cher de l’histoire du championnat algérien, Sonatrach, propriétaire et principal soutien financier du club, compte mettre les bouchées doubles en prévision de la participation du Doyen à la Ligue des Champions de la CAF.

Avec son sacre de champion d’Algérie ce vendredi, suite à la victoire contre l’USM Alger au stade du 5 Juillet, le Mouloudia d’Alger s’est assuré une place en Ligue des Champions de la CAF, où il défiera l’élite du football africain la saison prochaine. Ce trophée, le club algérois ne l’a remporté qu’une seule et unique fois en 1976. Le club présidée par Hadj Redjem, sous la tutelle financière de la très influente entreprise pétrolière et gazière Sonatrach, vise à constituer une équipe compétitive pour espérer décrocher une seconde étoile sur son maillot.

Hadj Redjem sur la sellette ?

En débloquant un budget conséquent, la major africaine ne vise pas seulement à renforcer l’équipe avec de nouvelles recrues cet été, mais également à organiser un stage de pré-saison bien adapté pour peaufiner les stratégies de l’équipe et mettre l’accent sur une préparation physique optimale des joueurs. Sonatrach pourrait ainsi permettre au MCA de disposer d’un budget comparable à celui des géants africains, comme Al Ahly, dont le budget annuel est estimé à plus de 60 millions d’euros.

Avec ces moyens, le Mouloudia d’Alger espère non seulement briller sur la scène nationale, mais aussi s’imposer comme une force majeure sur le continent africain, et pourquoi pas, réaliser une saison 2024/2025 historique, pour le plus grand plaisirs des fidèles supporters du club. Toutefois, selon nos informations ce projet ambitieux pourrait se faire sans Mohamed Hadj Redjem (49 ans), l’actuel président qui ne serait plus vraiment en odeur de sainteté auprès des décideurs de la firme pétrolière. Nous y reviendrons.