Pour le deuxième match de la fenêtre internationale de juin, l’équipe nationale affrontera la Tunisie en amical. Pour l’instant, cette explication a le stade 19 mai 1956 d’Annaba comme théâtre. Mais des bruits de couloirs évoquent un possible changement de domiciliation. Il serait question de la déplacer, sous la contrainte, au stade Nelson Mandela de Baraki (Alger). Cependant, Djamel Belmadi insiste pour maintenir la rencontre dans son lieu initial.
Dimanche dernier en conférence de presse, Belmadi se réjouissait de pouvoir évoluer au stade d’Annaba qui a bénéficié d’une rénovation de qualité. Avant d’inaugurer les nouveaux stades, la sélection devait se contenter de se produire au bien vétuste stade Mustapha-Tchaker de Blida. Ce lieu a longtemps incarné la citadelle imprenable. C’était avant le cauchemardesque 29 mars 2022 contre le Cameroun.
Il veut tenir sa promesse
« Je suis content qu’on puisse jouer à Annaba qui était dans un état déplorable rien qu’en 2018. L’idée est de jouer partout en Algérie. Nous sommes l’équipe d’Algérie, pas basés à Alger seulement. Nous voulons jouer partout, Oran, Béchar, Tizi-Ouzou. J’ai exprimé le souhait de jouer à Tizi-Ouzou, c’est planifié », avait indiqué le coach des Verts.
Avant cela, il avait fait une promesse aux Annabis en voyant l’ambiance qu’ils ont assurée lors du CHAN-2022 dont l’Algérie était hôte (13 janvier – 04 février). « Pour le public d’Annaba, inchallah nous viendrons bientôt chez vous à Annaba, chez nous en tout cas, dans notre pays, au mois de juin. Ça va dépendre des qualifications de la CAF mais je sais que les installations sont prêtes, que le public nous attend. Nous sommes pressés d’aller les voir ! » annonçait-t-il ne mars écoulé.
Contentieux financier entre la wilaya et la FAF
Mais voilà qu’un quiproquo entre la Fédération algérienne de football (FAF) et les autorités locales vient parasiter les plans de Belmadi. En effet, le Wali réclame la somme que l’instance devait payer pour l’exploitation de l’enceinte lors du CHAN-2022 et la CAN-2023 U17. Une ardoise qui n’a toujours pas été réglée. C’est pour cela qu’il est possible que les décideurs à “Bône” refusent -légitimement- de laisser l’exploitation des lieux à la FAF. Cette dernière n’a pas honoré ses engagements vis-à-vis de nombreux prestataires (hôtellerie etc.).
Cependant, le coach de l’EN insiste pour que Djahid Zefizef et son équipe règlent ce contentieux. Et ce afin de permettre à la sélection d’y accueillir la Tunisie. Ainsi, on peut penser que des décisions en hauts lieux interviendront. Il évident qu’on doit déroger les Fennecs à y recevoir les Aigles de Carthage dans une semaine. Affaire à suivre.