Opéré de la cheville (déchirure d’un ligament) au mois de juillet dernier, Sohaïb Naïr (23 ans) reprend du service avec l’EN Guingamp (Ligue 2 BKT/France). Le défenseur central, qui a loupé les deux stages de septembre et octobre avec l’équipe nationale car il était convalescent, peut être une options sérieuse pour l’axe défensif des Verts à la CAN 2025 et – surtout – la Coupe du Monde 2026.
Alors qu’il avait réussi à intégrer (sans pour autant jouer la moindre minute en sélection) les plans de Vladimir Petkovic en mars 2025, le Guingampais a vu la blessure venir plomber son intégration chez les Fennecs. Pourtant, i y avait un besoin criant dans son secteur de jeu. Notamment avec le manque d’alternatives dans l’axe central. A ce niveau, Aïssa Mandi et Ramy Bensebaïni n’ont toujours pas de remplaçants fiables.
Il sera court pour le stage de novembre
Désormais, Naïr va retrouver les terrains. Il va reprend du service cette semaine d’une manière définitive avec des entraînements collectifs. « Je vais beaucoup mieux, je vois un peu le bout du tunnel. (…) Je suis censé reprendre l’entraînement complet avec le groupe la semaine du 20 (octobre). Je serai disponible pour la compétition fin octobre-début novembre », révèle l’ancien pensionnaire du Toulouse FC. C’est clairement une bonne nouvelle puisque l’EAG. Bien que 6e de la D2 française, le club a la pire défense avec 21 buts encaissés en 10 matchs.
Naturellement, on peut penser qu’il sera trop court pour être dans la liste d’El-Khadra pour le rassemblement de novembre (10 au 18) et les deux matchs amicaux contre l’Arabie saoudite et le Zimbabwe à Djeddah. Est-ce que Petkovic le prendra pour la CAN 2025 (21 décembre – 18 janvier) ? rien n’est moins sûr. En effet, il ne sera pas trop indiqué de convoquer un élément qui n’a pas joué la moindre minute par le passé. De plus, Mohamed Amine Tougaï et Samir Chergui récemment ont pris place. Après, on peut penser que tout dépendra des prestations de Naïr. S’il crève l’écran et se montre performant, il pourrait être du voyage. En tout cas, le coach de l’EN a un œil sur lui. C’est déjà ça.
