Pour son centième match amical de l’histoire, l’équipe d’Algérie a dignement fêté l’événement. Opposés au Zimbabwe à Djeddah, les Verts ont signé une victoire convaincante (3-1) qui, sans valeur comptable, pèse lourd dans la balance de la confiance et du projet de jeu de Vladimir Petkovic à l’approche de la CAN 2025.
Malgré un onze largement remanié et une nouvelle animation tactique en 3-5-2, les Algériens ont imposé leur tempo, monopolisant le ballon et dictant la cadence. La récompense ne s’est pas fait attendre. Bounedjah (14′) a ouvert le bal, Amoura (41′) a doublé la mise, et Hadjam (45′ +1) a scellé le sort de la première période. Trois buts, trois concrétisations d’un football fluide et inspiré.
Une configuration prometteuse
La seconde mi-temps a confirmé les bonnes impressions. Même avec une série de changements, six en tout, l’équilibre du collectif est resté intact. Les hommes de Vladimir Petkovic ont continué à dérouler grâce à un pressing haut et des attaques placées. Amoura, intenable, a frôlé le doublé d’un lob audacieux, avant que Bakrar ne bute sur le portier adverse après un service millimétré de Belghali parfaitement décalé par Anis Hadj Moussa. Seule ombre au tableau : l’erreur défensive, rare mais sans appel, de Belghali concédée dans la surface de réparation et transformée en penalty par le Zimbabwe (3-1). Une broutille au regard du contenu global.
Au coup de sifflet final, l’Algérie tenait bien plus qu’un simple succès amical : un match avec beaucoup de certitudes. À commencer par la configuration tactique qui, au regard des spécificités de l’effectif, peut donner à Petkovic les prémices d’un projet de jeu sérieux et fiable. À confirmer néanmoins face à un adversaire d’un autre calibre, l’Arabie saoudite, pour valider les certitudes et affiner les automatismes. Mais en attendant, Petkovic cogitera ce soir sur ces certitudes.
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