Vladimir Petkovic a décidé de prendre Mohamed Amine Amoura dans les 26 Fennecs, pour le rassemblement de septembre. Cette convocation de l’attaquant n’était pas franchement du goût du VfL Wolfsburg. En effet, le club allemand estime que son joueur devrait être exempté de cette date FIFA pour des considérations médicales.
Touché au genou début août, Amoura a raté l’entame de la saison avec les Loups en Bundesliga. Le staff technique allemand a décidé de ne prendre aucun risque avec le lutin algérien en ne précipitant pas son retour à la compétition. Quand bien même il avait repris les entraînements récemment.
Le VfL Wolfsburg pensait donc que le Fennec ne sera pas appelé pour le stage de septembre. En effet, il était indiqué qu’il risquait d’être un peu court. Mais le sélectionneur de l’EN a décidé de le prendre. Amoura est donc concerné par les deux sorties face à la Guinée équatoriale et le Libéria pour lancer les éliminatoires de la CAN 2025. Et ce en dépit de son manque de rythme (aucun match officiel joué) et la délicatesse de son souci médical.
Ralph Hasenhüttl avait un autre plan
“Mohamed Amoura n’est pas encore sur le terrain avec l’équipe. Avec Joakim Maehle, nous espérons pouvoir l’intégrer aux entraînements de l’équipe cette semaine pour qu’il puisse à nouveau s’impliquer pleinement lors de la trêve internationale”, avait déclaré le coach Ralph Hasenhüttl, il y a six jours de cela. Sauf que, pour la trêve internationale, Amoura est au Centre technique national (CTN) de Sidi Moussa où il s’entraîne normalement d’après les derniers clichés sur lesquels il portait un “elastoplast” (strapping) au niveau du genou.
Toujours est-il que la direction de la formation allemande a tenté d’obtenir son exemption. Il s’avère même que la Fédération algérienne de football (FAF) n’a même pas donné suite à la requête de l’employeur d’Amoura. “Plusieurs appels téléphoniques et demandes écrites visant à maintenir l’attaquant à Wolfsburg n’ont pas abouti”, indiquent des médias en Allemagne. De quoi tendre les rapports entre les deux parties dans l’avenir ? En tout cas, si c’est avéré, on peut admettre que la FAF a manqué de tact dans ce dossier.