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Anecdotes croustillantes : tensions avec Feghouli, Brahimi en défense, Ghezzal tire à boulets rouges sur Rajevac

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Rachid Ghezzal
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Dans une interview aussi spontanée que saisissante, Rachid Ghezzal, ailier international algérien, a livré des confidences aussi inattendues et croustillantes que révélatrices sur son court passage sous les ordres de Milovan Rajevac, ex-sélectionneur de l’équipe d’Algérie.

Invité du podcast « Club des 5 », l’ancien Lyonnais n’a pas mâché ses mots, évoquant une situation surréaliste : la veille d’un match crucial face au Cameroun, comptant pour les éliminatoires du Mondial 2018 alors que l’Algérie composait le groupe de la mort avec, entre autres, le Nigéria, Rajevac a tout simplement… disparu. Où était-il ? Tranquillement à la plage.

« Il est allé se promener au bord de la mer, alors que nous préparions un match important », raconte Rachid Ghezzal, encore marqué par cet épisode improbable. Pour lui, ce geste en disait long sur le désintérêt flagrant du sélectionneur serbe pour la sélection algérienne. « Franchement, on avait l’impression qu’il n’en avait rien à faire de l’équipe », glisse-t-il. À quelques heures d’un match capital, les joueurs s’attendaient à sentir leur coach engagé, impliqué, investi. Ils ont trouvé un homme détaché, loin de l’enjeu, et manifestement peu concerné par le destin des Verts.

Rajevac en équipe d’Algérie : tensions avec Feghouli… et Brahimi en défense centrale !

Mais cette escapade balnéaire du serbe n’était qu’un avant-goût du malaise qui régnait dans le vestiaire. Rachid Ghezzal enchaîne alors avec d’autres anecdotes tout aussi croustillantes, qui en disent long sur le fossé entre Rajevac et son groupe d’époque. L’ailier de 33 ans raconte notamment un accrochage verbal particulièrement tendu entre le sélectionneur Rajevac et l’un des cadres de l’équipe, Sofiane Feghouli. Le ton serait monté haut, révélant un profond malaise et une absence totale d’osmose entre les joueurs et leur entraîneur.

Et que dire des choix tactiques de l’entraineur serbe (arrivé avec l’étiquette de celui qui a permis à une sélection africaine, le Ghana en l’occurrence, d’atteindre un tour avancé du Mondial) plus que douteux ? « Il voulait faire jouer Yacine Brahimi… en défense centrale », révèle Ghezzal, encore incrédule. L’un des ailiers les plus créatifs de sa génération repositionné dans la charnière centrale ? Incompréhensible pour tout le groupe. Pire encore, Rajevac ne connaissait même pas les noms de ses joueurs. Un fait qui en dit long sur l’improvisation et le manque d’implication de celui qui devait incarner un projet. « Il appelait Rais M’bolhi : gardien de but ».

Finalement, après 3 matchs, Milovan Rajevac a été évincé. Un passage éclair à la tête des Verts qui restera comme un moment d’égarement, un épisode absurde dans l’histoire de la sélection.

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