Presque deux ans après sa première apparition sous le maillot des Verts, Anis Hadj Moussa a enfin vécu sa première titularisation avec l’équipe nationale, et il a répondu présent.
L’ailier de Feyenoord a posé de sérieux problèmes à la défense saoudienne sur son couloir droit, surtout en seconde période, lorsqu’il a clairement accéléré le rythme. D’abord un peu trop individualiste, avec quelques tirs forcés alors que Bounedjah ou Aouar étaient mieux placés, Hadj Moussa s’est vite ressaisi et a montré une tout autre efficacité.
C’est lui qui a provoqué le pénalty ayant permis à l’Algérie d’ouvrir le score, après une percée tranchante dans la surface adverse. Quelques minutes plus tard, le même scénario s’est répété : une nouvelle infiltration de sa part a mené au deuxième but algérien, confirmant son impact constant sur le jeu offensif.
Même s’il n’a pas encore été décisif statistiquement avec l’équipe nationale, Hadj Moussa a clairement marqué des points dans un secteur très concurrentiel. Avec ce match abouti, il se place idéalement avant la CAN 2025 et semble désormais prêt à franchir un cap. Après huit sélections limitées à des fins de rencontre, le Parisien signe enfin une prestation de référence et s’installe comme une option crédible pour animer l’aile droite algérienne.
Arabie saoudite – Algérie 0-2 : Hadj Moussa, deux éclairs dans la brume


