Tout est parti de lui. Christian Estrosi était le déclencheur de la campagne contre Youcef Atal demandant des excuses au joueur jugeant son poste, en soutien à la Palestine, “antisémite”. Un mea culpa qu’il a obtenu. Cependant, l’acharnement ne s’est pas arrêté là. Ainsi, le Maire de Nice semble content des première mesures punitives prises contre le Fennec, suspendu provisoirement par son club l’OGC Nice. Et il l’affiche publiquement.
« Je me réjouis de la suspension de Youcef Atal. Il est présumé innocent. Mais une enquête préliminaire est ouverte sur signalement du préfet et de moi-même », indique Estrosi. A priori, aux yeux de ce dernier, la présomption d’innocence n’est qu’un couvert. Une dissuasion pour faire croire que le latéral droit n’est pas victime d’une justice à deux vitesses.
Les relais juridiques court-circuités
Il est clair que le Fennec semble déjà condamné. Et ce avant même que l’enquête en question ne prenne fin. Estrosi et ses semblables court-circuitent ouvertement les relais juridiques par un procès hâtif au couperet prématuré. Chez les indignés, il y a déjà la conviction qu’Atal ne jouera plus au Gym. Ni en France d’ailleurs.
A quoi sert l’enquête sachant que certains ont déjà acheté le costume du coupable pour le faire porter à l’Algérien ? Il y a clairement une préemption de culpabilité dans le traitement de cette “affaire”. Le tribunal des réseaux sociaux a déjà donné son verdict. Malheureux.
Cyril Hanouna : « Youcef Atal ne jouera plus jamais à Nice »