Dans un entretien accordé au journal sportif allemand BILD, Nabil Bentaleb est revenu sur sa situation compliquée au sein de son club Schalke 04. L’international algérien (25 ans, 35 sélections) n’a pas encore joué cette saison malgré un retour sur les terrains avec la réserve en Novembre dernier. À l’approche du mercato hivernal, ses déclarations sonnent comme un “au revoir”. Morceaux choisis…
L’ancien milieu de terrain des Spurs, opéré au mois de Septembre dernier d’une blessure au ménisque, n’entre visiblement plus dans les plans du club cette saison. L’Algérien accuse notamment la direction sportive de ne pas avoir tenu parole : « À la fin de la saison dernière, la nouvelle direction sportive m’a promis que je pourrais me présenter au nouveau coach David Wagner, mais cela ne s’est jamais produit. »
« Je ne suis pas le mauvais garçon que beaucoup de gens pensent que je suis »
Outre sa récente blessure, Bentaleb est vu au sein du club comme un joueur égoïste pensant plus à sa propre personne qu’au groupe. En témoigne sa mise à l’écart suite à une absence non justifiée (naissance de ses jumeaux) des tribunes lors d’un match de Bundesliga face au RB Leipzig. À ce sujet, l’Algérien se défend « Je ne suis pas le mauvais garçon que beaucoup de gens pensent que je suis. » Malgré cette situation difficile, le joueur ne regrette néanmoins pas son aventure chez les Bleus Royaux : “J’ai passé de très bons moments ici, il y a eu la deuxième place en Bundesliga puis la participation en Ligue des Champions, j’aimerais toujours ce club”.
« J’examinerais toutes les options qui s’offrent à moi »
Un départ semble donc inéluctable lors du prochain mercato hivernal pour le joueur algérien. Ce dernier ne se fait guère d’illusions quant à son avenir au sein de l’actuel 5ème de Bundesliga : « Il est encore trop tôt pour en parler, j’examinerais toutes les options qui s’offrent à moi avant de prendre une décision concernant mon avenir. » Le Werder Brême et certains clubs italiens ont montré leur intérêt pour le natif de Lille. Affaire à suivre.
Abdelkader Sanafir, La Gazette du Fennec
