Après 5 ans et demi comme sélectionneur, Djamel Belmadi devrait laisser le banc de l’équipe nationale vacant. Coacher l’Algérie intéresserait certains. Et, selon Goal, Bernard Casoni, à qui la Fédération algérienne de football (FAF) n’a rien demandé, serait tenté par le poste. Une prétention démesurée pour un driver à la dérive.
Sa dernière aventure aux rênes techniques était dans la modeste formation de l’US Orléans de National en France. C’est pour dire qu’on est loin du haut niveau. Et, pour ne rien arranger, son licenciement était en conséquence de mauvais résultats mais aussi pour des propos à caractères racistes qu’il aurait tenus en conférence de presse.
La mauvaise approche
Il avait estimé que ses joueurs n’étaient « pas plus cons que des Maghrébins ». Rien que ça. Et il persisterait à penser qu’au Maghreb, on est assez cons (pour reprendre ses termes) pour penser à enrôler un entraîneur de second rang juste parce qu’il a déjà travaillé (pour des résultats peu glorieux) en Algérie avec le MC Alger et le MC Oran. « J’ai gardé de très bons souvenirs de l’Algérie. Ca serait un honneur de coacher les Verts. J’ai fait des choses au Maghreb, je connais les locaux. J’ai des atouts que les autres n’ont pas », prétend l’ancien joueur de l’Olympique Marseille notant qu’« il y a du potentiel en Algérie » (merci de nous l’avoir dit).
« La pression relative à ce poste ? Quand vous êtes passé par le MCA et l’OM, vous êtes armés pour tout (…) La sélection, c’est une aventure humaine. On a envie de vivre des moments forts. Il y a une grande passion en Algérie. L’échec à la CAN de l’Algérie ? Ils l’ont gagné en 2019 et ce n’est pas évident de repartir au combat. Peut-être qu’il y a eu des paramètres qui font que… Ce n’est pas toujours évident. Mais il faut rester mesuré dans les commentaires à l’encontre de Belmadi », ajoute Casoni. Si le driver croit que les exigences à El-Khadra et celles chez les clubs sont les mêmes, c’est qu’il a tout faux. En tout cas, sans ces mots politiquement correct, il est un mauvais profil.