Mardi, Ramy Bensebaïni a transformé – avec aisance – le penalty accordé au Borussia Dortmund face à la Juventus Turin pour le compte de la première journée de la Ligue des Champions UEFA. Le défenseur avait mis les siens devant en inscrivant le but du 4 à 2. C’était avant que les Turinois ne les rattrapent au score (4-4) sur le fil. Ce “péno”, c’est son coéquipier Serhou Guirassy qui voulait le tirer. Mais le coach Niko Kovac était intervenu pour rappeler au Guinéen que c’est l’Algérien qui est le premier tireur. Cette désignation n’était pas du goût de certains. Sur les réseaux sociaux, ceux qui ont parié sur un but de Guirassy, étaient furieux. Ils s’en sont même pris au Fennec sur les réseaux sociaux allant jusqu’à lui demander des remboursement et le menacer.
Normalement, un penalty marqué enterre toute polémique. D’ailleurs, le fait que Bensebaïni ait concrétisé la tentative au tableau d’affichage a résolu le problème. « Serhou est un type formidable et un bon coéquipier. Il ne le prend pas personnellement. Tout va donc bien. Nous n’allons pas faire une montagne d’une taupinière », lâchera l’entraîneur du BVB après la partie lorsqu’il a été interrogée sur la séquence.
Bensebaïni n’a pas à considérer
Le paradoxe est que certaines personnes externes au club étaient dans tous leurs états. Particulièrement les compatriotes de Guirassy. La raison ? Ils avaient misé sur un but de l’avant-centre vedette du Syli National. Pour eux, Bensebaïni a tout simplement plombé leur ticket. Et c’est assez pour se donner le droit d’aller l’insulter et le menacer sur ses comptes X (ancien Twitter) et Instagram.
Le comportement est inadmissible. D’autant plus que, dans l’esprit, le règlement interdit qu’un footballeur soit mêlé, de près ou de loin, aux paris sportifs. Le Dz n’a pas à considérer ce genre de paramètres. La hiérarchie de Kovac a été établie. Le natif de Constantine l’a respectée et fait ce qui était attendu de lui : transformer la sentence (son 11ème penalty transformé en 11 tentatives !). Le reste importe peu.
But, pénalty-gate et bourde : La soirée contrastée de Bensebaini à Turin