La Confédération africaine de football (CAF) tiendra ce lundi sa 47e assemblée générale ordinaire à Kinshasa, en République Démocratique du Congo. Au regard des récents événements qui secouent le Maroc, la logique voudrait que la CAN 2025 soit l’un des principaux sujets inscrits à l’ordre du jour.
L’incertitude plane sur la capacité du Maroc à accueillir les phases finales de la CAN 2025 aux dates prévues, devant la recrudescence des protestations populaires qui secouent le pays depuis une semaine. Aux violences des manifestations est venue s’ajouter une campagne appelant au boycott de la messe africaine sur les réseaux sociaux, accentuant la menace d’un report, voire carrément d’une délocalisation.
Autant d’arguments qui devraient inciter la CAF à inscrire la CAN à l’ordre du jour de sa 47e assemblée générale ordinaire, qui se tiendra ce lundi à Kinshasa, en République Démocratique du Congo. Pourtant, selon des sources concordantes, l’instance panafricaine n’a pas l’intention d’évoquer la CAN 2025 ce lundi. Ce sujet ne sera même pas survolé, en dépit des inquiétudes réelles du board de l’instance confédérale que le Maroc ne puisse pas tenir son statut de pays hôte.
Le congrès de ce lundi examinera ainsi à l’ordre du jour de sa réunion le développement des compétitions, l’approbation du budget et des comptes audités, l’examen des questions juridiques, ainsi que l’adoption des priorités qui orienteront la croissance du football africain. Voilà tout. Quant au devenir de la CAN 2025, il sera discuté comme toujours en sous-marin, car il paraît clairement que toute évocation du sujet officiellement risquerait de froisser l’omnipotent Fouzi Lekjaa, qui avait remporté, dans les conditions que l’on sait, l’organisation de ce tournoi.
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