La double proposition de suppression de la limite d’âge pour les candidats à la présidence de la CAF, ainsi que celle concernant la suppression des unions zonales et linguistiques pour les candidats au Conseil de la FIFA, est passée comme une lettre à la poste lors de la 46e assemblée générale ordinaire de la CAF. Cet amendement prend désormais les contours d’un obstacle pour Walid Sadi, qui aurait pu se positionner en candidat unique de la zone « Afrique du Nord » selon l’ancien découpage.
Les choses se compliquent donc, et rien ne garantit désormais que Walid Sadi se portera candidat pour intégrer le Comex de la CAF, pourtant un des points majeurs de son programme électoral, décliné en 21 points, il y a un an.
En effet, le président de la FAF aurait pu prétendre être le candidat unique de la zone UNAF, selon l’ancien découpage linguistique de la CAF, et s’assurer ainsi de remplacer le Tunisien Wadi Al Jari, en fin de mandat et actuellement détenu dans son pays.
Avec l’adoption de ces nouveaux projets de loi annulant la limite d’âge pour les candidats à la présidence de la CAF et la suppression des unions zonales et linguistiques pour les candidats au Conseil de la FIFA, il ne restera en jeu que quatre sièges, dont celui de Patrice Motsepe, à se partager entre plusieurs candidats.
Ainsi, Walid Sadi devra s’assurer d’une unanimité absolue avant de s’engager dans cette périlleuse campagne électorale, dont l’issue pourrait lui coûter son poste à la FAF. C’est d’ailleurs ainsi qu’il a remplacé Djahid Zefizef il y a un an, ce dernier ayant été contraint de démissionner après sa défaite aux élections du Comex.
De retour au pays à la fin des travaux de la 46e assemblée générale ordinaire de la CAF, Sadi a jusqu’au 12 novembre pour se positionner. D’ici là, il aura besoin de la bénédiction des pouvoirs publics, mais pour cela, il devra présenter des garanties.