Walid Sadi ne sera pas le seul candidat de la zone Afrique du Nord (UNAF) lors des élections du comité exécutif de la CAF, le 12 mars prochain. Le président de la FAF devra composer avec au moins un adversaire (tunisien), voire deux si l’Égypte décidait elle aussi de présenter son candidat.
C’était trop beau pour être vrai. Walid Sadi, seul candidat de l’UNAF pour le vote du comité exécutif de la CAF ? Il fallait être naïf pour croire que ceux qui ont œuvré depuis 2017 pour barrer la route à l’Algérie allaient dérouler le tapis rouge pour Walid Sadi, décidé à se lancer dans la course pour un siège au sein du Comex.
L’Algérien devra faire face à au moins un adversaire : Houcine Djenih, ex-membre de la fédération tunisienne de football et ex-directeur des équipes nationales. La fédération tunisienne compte, à travers son candidat, garder la main sur le siège du Comex que son président déchu, Wadi Al-Jari, a occupé ces quatre dernières années.
La fédération tunisienne de football s’est déjà positionnée officiellement pour ces élections. L’Égypte pourrait également présenter son candidat. Dans cette configuration, l’UNAF risque de se retrouver avec trois postulants pour un seul et unique siège au sein du Comex, si Walid Sadi maintient son désir de se présenter.
Face au candidat tunisien, Walid Sadi garde, sur le papier, toutes ses chances. Néanmoins, s’il se présente, il devra également composer avec des forces parallèles qui vont, comme il est d’usage, mobiliser leurs relais pour tenter de barrer la route à l’Algérie.
Walid Sadi a moins d’une semaine pour se positionner.