Abdelhak Benchikha a réussi un accomplissement qui semblait improbable il y a quelques mois : permettre à l’USM Alger de remporter son premier titre interclubs en Afrique. Le technicien est le principal architecte du triomphe usmiste en Coupe de la Confédération CAF. Fait notable : sur le plan personnel, il s’agit de la seconde consécration continentale pour le coach après la Supercoupe de la CAF gagnée avec le RS Berkane en septembre dernier.
En l’espace de quelques mois, Benchikha a pu faire transcender les Rouge et Noir et les guider vers la victoire finale en Coupe de la Confédération CAF après un superbe parcours. En décembre dernier, il débarquait sur le banc des gars de Soustara. A cet instant, il était difficile d’imaginer que les Algérois pouvaient aller chercher le titre africain. Mais, quelques mois plus tard, les camarades de Zineddine Belaïd se sont retrouvés à célébrer le sacre.
Remercié par le RS Berkane après avoir été éliminé dans cette même compétition dès le deuxième tour face à l’US Monastir, Benchikha a pu bien rebondir. “Je suis la personne la plus heureuse du monde après avoir remporté le titre continental avec ce club. C’est la première victoire d’une telle ampleur pour un club du pays. En six mois, j’ai remporté deux titres et cela me rend très heureux”, a-t-il déclaré après la finale remportée contre les Young Africans (Tanzanie).
La possibilité d’ajouter un nouveau trophée CAF mais…
En remportant la Coupe de la Confédération CAF, les Usmistes s’assurent une place pour la Supercoupe CAF face au vainqueur de la Ligue des Champions CAF que se disputent Al-Ahly SC et le Wydad Casablanca que Benchikha avait – justement- battu, à la surprise générale en Supercoupe CAF. Pour l’instant, la tendance est pour affronter les Egyptiens vainqueurs 2 buts à 1 ce dimanche au Caire en finale “aller”.
Cependant, Benchikha n’est pas certain d’être là en septembre. Le contrat qui le lie à l’USMA expirera à la fin du championnat de Ligue 1 Mobilis. Des rapports le donnent déjà proche du CR Belouizdad pour l’aider à passer un cap en Afrique. Tout cela s’écrit, pour l’instant, au conditionnel. D’autant plus que la direction de l’Ittihad a toutes les raisons du monde de le retenir.