Encore une fois, la CAN se jouera en hiver (13 janvier – 10 février). Et l’habituel problème de libération des joueurs africains se posera chez les clubs européens. La dernière édition de 2021 au Cameroun a même vu certains retenir leurs pensionnaires jusqu’à la dernière minute avant de les laisser rejoindre leurs sélections. Cette fois, pour la séquence 2023, risque de changer… un tout petit peu.
La CAN-2021 s’était jouée dans un contexte particulier. Et l’équipe nationale en a grandement pâti en se faisant sortir dès le premier tour alors qu’elle était championne d’Afrique en titre.
Pas de contrainte pandémique
Belmadi était face à diverses contraintes. On se souvient que Riyad Mahrez n’avait rejoint le groupe que très tardivement car retenu par Manchester City pour la période du Boxing Day. Et quand il était là, il n’a pas semblé très en forme car il avait raté le stage pré-compétitif au Qatar. Des informations fiables évoquaient même sa contamination au Coronavirus lors de son crochet fait par Dubaï où il a dû observer une “quarantaine” avant de rallier le Cameroun. Par ailleurs, même Adam Ounas, bien que présent avec les Verts, n’a pas pu prendre part à la compétition car il avait des séquelles du Covid-19 (inflammation du myocarde).
Pour l’opus 2023, Rayan Aït-Nouri, voire Saïd Benrahma et Yasser Larouci, pourraient rater une bonne partie du rassemblement, prévu en Guinée Bissau au début janvier, qui précède l’épreuve. En effet, la Premier League ne connaît pas d’arrêt en fin d’année. Ne pas avoir l’ensemble du groupe reste une contrainte pour Belmadi qui voudra parfaire ses plans pour livrer une CAN aboutie et faire oublier la participation désastreuse de 2021. Le sélectionneur des Verts a récemment assuré qu’il jouera, comme en 2019 en Egypte, pour décrocher la couronne.