Ce mardi, Djamel Belmadi a décidé de ne pas commencer avec Ramiz Zerrouki qui se remet tout juste d’un problème de santé (grippe). Alors qu’il avait annoncé qu’il était de nouveau opérationnel après le match de contre le Togo A’ vendredi dernier, le sélectionneur n’a pas jugé utile d’aligner le milieu de terrain d’emblée. Et il lui a préféré -une nouvelle fois- Nabil Bentaleb au poste de sentinelle.
S’il n’est pas encore un cadre en sélection, Zerrouki a toujours été un incontournable de Belmadi depuis qu’il est arrivé chez les Verts en mars 2021. Longtemps critiqué, parfois à tort, pour des prestations qui ne convainquaient pas tout le monde, l’actuel pensionnaire du Feynoord Rotterdam (23 matchs internationaux) a semblé passé un cap depuis le début de cette saison.
D’ailleurs, lors de la dernière date FIFA de novembre qui marquait l’entame des éliminatoires de la Coupe du Monde 2026, Zerrouki a été brillant face à la Somalie et décisif (buteur) après son entrée en jeu chez le Mozambique. On avait comme l’impression que celui qui a été formé à l’Ajax Amsterdam prenait enfin sa place dans l’entre-jeu d’El-Khadra (2 buts sur les 5 dernières capes).
Un milieu ultra-concurrentiel …
Mais voilà que le stage de préparation à Lomé ne s’est pas déroulé comme prévu pour lui. Une grippe l’a empêché de prendre part à la première sortie face aux Togolais. De retour aux entraînements, on a pensé que Belmadi allait le faire jouer d’emblée contre le Burundi. Mais il n’en fut rien.
Pourtant, à priori, les Fennecs ont joué avec sentinelle. Et c’est encore une fois Bentaleb qui a été utilisé. Zerrouki n’a eu droit qu’à une vingtaine minute de jeu. Avec une tendance manifeste de Belmadi à évoluer avec 3 milieux de terrains, le retour de l’indispensable Ismaël Bennacer et la présence de Farès Chaïbi ou encore Sofiane Feghouli sans oublier Hicham Boudaoui ainsi que Houssem Aouar, les places dans cette zones deviennent chères.
Comme à la CAN-2021 ?
De ce fait, il est possible que Belmadi décide d’une redistribution des cartes. Et elle aurait tout d’illogique sachant qu’il a toujours maintenu Zerrouki quand ce dernier était cible de contestations. Se passer de lui au moment où il commençait clairement à montrer des choses intéressantes aurait tout d’énigmatique et contre-indiqué.
Pour clore, on rappellera que le chef de la barre technique Dz avait décidé de faire sans Zerrouki pour les deux premiers matchs de la CAN-2021 avant de le faire jouer contre la Côte d’Ivoire. Est-ce qu’on se dirige vers le même management? Cela reste plausible et serait incompréhensible. De toute façons, on aura des indications concrètes lors de la première sortie face à l’Angola le 15 janvier prochain.