Pour la 3e fois de suite l’assistance vidéo à l’arbitrage (VAR) a eu un impact direct sur le résultat du match de l’Algérie dans la CAN-2023 (13 janvier – 11 février). La technologie n’a jamais été en faveur de l’équipe nationale dans ce tournoi. C’est un fait et non un prétexte. Au moment des comptes, ça a un impact direct sur le parcours désastreux des Verts éliminés dès le premier tour.
Le recours au dispositif lors des matchs des Fennecs a servi juste à prendre des décisions préjudiciables à l’EN. De ce fait, on rappellera le but refusé à Baghdad Bounedjah pour hors-jeu et le péno accordé à l’Angola pour égaliser et prendre le point du nul (1-1).
Lors de la deuxième sortie, le Burkina Faso a décanté la situation sur décision du VAR qui a vu que Konaté était en position licite. Par la suite, les Burkinabés ont obtenu un penalty après re-visionnage des images par le referee pour obliger El-khadra à courir derrière le score. Entretemps, le ceinturage sur Bounedjah n’a pas été signalé par la chambre des arbitres au directeur du jeu.
Cécité dans la chambre
Pour la dernière rencontre face à la Mauritanie, Islam Slimani a subi un plaquage manifeste dans la surface sur un ballon qu’il pouvait disputer de sa tête. Même histoire, pas de VAR cheking. Surprenant. Là, il ne s’agit pas de contester les verdicts en notre défaveur car les décisions desquelles les adversaires ont tiré profit étaient justes. Néanmoins, ce qui a du mal à passer est la cécité de ceux qui sont aux manettes de la vidéo. Ils ne bronchent jamais quand il s’agit d’une situation litigieuse en faveur de l’Algérie.
C’est des faits de jeu certes. Mais ils peuvent changer un destin. Peut-être que si la faute sur Slimani avait été checkée, on serait revenu à la marque et validé le billet pour les 1/8 de finale. Cela sonne comme de l’uchronie qui aurait changé le destin des protégés de Djamel Belmadi. Sans le VAR on aurait peut-être les 3 points qu’il fallait pour passer et ne pas trépasser. On le saura jamais.