Comme attendu, Vladimir Petkovic n’a pas reconduit le onze victorieux face au Soudan (3-0), mercredi, pour le choc de ce samedi contre le Burkina Faso (coup d’envoi à 18h30). Conscient des exigences particulières imposées par les Étalons, le sélectionneur national a choisi de revoir sa copie, tant sur le plan humain que tactique.
Le technicien bosnien a ainsi opté pour un schéma en 3-4-3, une organisation déjà testée avec succès face à l’Arabie saoudite. Un système pensé pour apporter davantage d’équilibre, renforcer l’assise défensive et densifier le milieu de terrain, tout en conservant une vraie capacité de projection vers l’avant.
Trois changements ont été opérés dans le onze de départ. Petkovic mise sur une défense à trois axiaux (Chergui, Mandi, Bensebaini), chargés d’assurer solidité et sécurité derrière, épaulés par des pistons dynamiques. Ait Nouri et Hadjam auront notamment pour mission d’animer les couloirs, avec leur faculté à se projeter rapidement et à apporter le surnombre offensif.
Au milieu, le duo Bennacer-Boudaoui marque la transition vers un milieu à deux, qui tranche avec l’option de la sentinelle choisie face au Soudan. Un milieu renforcé par Aït Nouri, qui sera déchargé de ses tâches défensives au profit d’un poste plus offensif. Dans cette configuration, Maza vient volontairement offrir des solutions entre les lignes, fluidifier la circulation du ballon et créer des décalages dans le dernier tiers du terrain.
Autre décision forte du sélectionneur, la non-titularisation de Baghdad Bounedjah. L’attaquant cède sa place à Mohamed Amoura, préféré dans le rôle d’avant-centre libre, un poste qu’il connaît bien pour l’avoir déjà occupé lors des qualifications à la CAN et à la Coupe du monde.
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