Face au Burkina Faso, l’équipe nationale a pu compter sur le coaching limpide de son sélectionneur Vladimir Petkovic. Malgré les aléas dans le deuxième test à la CAN 2025, la sortie prématurée de Jaouen Hadjam (blessé), celle de Samir Chergui, et l’adversaire qui a pris l’ascendant à un moment donné, le driver d’El-Khadra a su se montrer lucide. Il a eu une lecture tactique salvatrice en opérant des changements et des réajustement pour le moins décisifs. Décryptage.
Sa composition de départ était surprenant et on n’avait pas une idée nette et réelle sur la mise en place car il y avait Hadjam et Aït-Nouri dans le même onze. Finalement, Petkovic avait pour démarche de mettre le dernier nommé comme ailier alors que le premier était dans un rôle de latéral gauche. Sauf qu’au bout de quelques minutes, il s’est rendu compte de la mauvaise mise en place.
Perspicace avec des choix surprenants mais efficaces
Le changement obligatoire de Hadjam a fait qu’il revienne à des choix plus classiques avec Aït-Nouri en latéral. Cela n’a pas empêché le sociétaire de Manchester City de monter provoquer un penalty, transformé par Riyad Mahrez (23′), dans son style ultra-offensif. Derrière, il a fallu faire le dos rond contre des Etalons qui ont essayé de revenir dans le match.
D’autant plus que Brama Traoré a lancé un attaquant, à savoir Minoungou, en plus en sortant un milieu de terrain, Zougrana en l’occurrence. Venait alors un second fait de jeu défavorable avec Samir Chergui qui devait quitter ses partenaires pour un problème aux ischio. Face à ce nouvel aléa, Petkovic prend une décision inattendue. Il sort Riyad Mahrez et fait entrer un défenseur central. Le capitaine d’El-Khadra était lui-même étonné.
Vocation défensive, intensions offensives
La lecture simple menait à une seule conclusion : le chef de la barre technique Dz voulait fermer la boutique. Que nenni ! Cette démarche avait permis d’absorber les attaques adverses en plus de permettre aux milieux de terrain, comme Hicham Boudaoui et Ibrahim Maza de se projeter sur les phases de possession.
Le binôme était tout proche d’aggraver la marque à trois reprises. La vocation était offensive même si l’intention semblait défensive. L’équilibre a été retrouvé et le successeur de Djamel Belmadi venait d’étaler sa maîtrise stratégique. Un atout qui pourrait être déterminant car la faculté d’adaptation du Bosnien est avérée. Rassurant pour la suite de l’aventure avec les choses sérieuses et un deuxième tour qui s’annonce d’enfer.


