On s’y attendait presque. L’équipe d’Algérie n’allait certainement pas traverser son séjour à Rabat sans être confrontée aux polémiques et aux pressions extra-sportives. Mais peu imaginaient que celles-ci surgiraient dès les premières heures de son arrivée.
À peine installée dans son quartier général en prévision de la CAN, la sélection nationale s’est retrouvée, dès samedi, au cœur d’une première controverse, soigneusement fabriquée par certaines pages et médias dont la désinformation et les attaques contre l’Algérie semblent être devenues une ligne éditoriale assumée.
Tout est parti d’une photo, érigée en « preuve », à partir de laquelle on a accusé la délégation algérienne d’avoir enfreint les usages protocolaires, en insinuant que le portrait du roi Mohammed VI aurait été dissimulé derrière un rideau. Une accusation grave, mais surtout gratuite, dénuée du moindre élément tangible.
Ce scénario n’est pas sans rappeler une autre polémique tristement célèbre, celle qui avait ciblé l’équipe nationale féminine lors de la CAN 2025. À l’époque déjà, l’Algérie avait été accusée d’avoir volontairement masqué le logo de la compétition « Morocco 2025 » sur le banc de touche à l’aide de ruban adhésif. Quelques jours plus tard, vidéos à l’appui, la supercherie avait été démontée : il s’agissait en réalité d’une manipulation grossière, exécutée par de jeunes stadiers, avant qu’un membre du staff tunisien ne fasse éclater la vérité au grand jour.
Bis repetita. Aujourd’hui encore, on tente d’imputer à l’Algérie une prétendue entorse aux règles protocolaires, sans preuve, sans vérification, simplement pour nourrir la polémique et entretenir un climat de tension artificielle autour de l’équipe nationale.
Derrière ces manœuvres se dessine un procédé désormais bien rodé visant à détourner l’attention du terrain, perturber la concentration des joueurs et créer un bruit médiatique parasite. Une tentative vaine, mais révélatrice d’une volonté persistante de déplacer le débat hors du cadre sportif.
À ce titre, une question mérite d’être posée. Lorsqu’un ambassadeur auprès des Nations unies se permet de dissimuler le drapeau d’une autre nation dans l’enceinte même de l’ONU, comment qualifie-t-on un tel acte ?
