Les attentes sont très élevées pour Walid Regragui à la CAN 2025 (21 décembre – 18 janvier). Cette dernière se jouera au Maroc. Ce qui décuple la pression sur les épaules du sélectionneur des Lions de l’Atlas. Les Marocains se présentent avec une sélection de qualité et qui reste sur d’excellents résultats. Malgré cela, le rendement récent suscite critiques et contestations. Regragui est dans la même posture que Belmadi à la CAN 2021 qui marquait le début de la fin pour le coach algérien.
Le Maroc se présente à la CAN 2025 avec un record de 18 victoires consécutives et fort de sa 4e place à la Coupe du Monde 2022 au Qatar qui garde toujours dans les esprits. Entretemps, il y a eu cette contreperformance avec l’élimination en 1/8 de finale de la CAN 2023. Premières averse et alerte.
Le passif n’est jamais vraiment un acquis
Depuis Regragui voit son siège trembler. Le jeu qu’il présente avec ses poulains n’emballent pas les supporters. Malgré cela, les résultats continuent à lui donner raison. Vient alors cette CAN 2025. Les Marocains nourrissent légitimement l’espoir de la décrocher chez eux. Pour cette fois, le technicien joue gros. C’est tout simplement sa fonction qui est sur la balance. Il pourrait même être remercié en cas de nouvel échec à trôner dans son propre royaume même s’il a pu qualifier les siens au Mondial 2026 (11 juin – 19 juillet).
La pression est là. D’autant plus que la sélection A’ de Tarik Sektioui vient de remporter le CHAN 2024 et la Coupe arabe FIFA 2025. Tout cela nous rappelle – quelque peu – l’Algérie de Belmadi de 2021. A l’époque, les Fennecs étaient sur une excellente dynamique. Boostés par la consécration à la CAN 2019 et le record d’invincibilité (35 rencontres), les camarades de Riyad Mahrez ont manqué le tournoi africain. Accrochés par la modeste Sierra Leone, pour leur premier match dans la CAN, ils ont craqué face à la Guinée équatoriale lors du deuxième test. Ces deux faux pas ont précipité leur élimination dès le premier tour. Clairement, Regragui et ses poulains ne doivent pas se reposer sur leurs acquis du passé car il y a tout à prouver.
