L’Algérie est sortie victorieuse de son bras de fer face au Burkina Faso, dimanche, mais à quel prix. Dans un match d’une intensité physique rare, les Verts ont laissé des plumes, perdant deux éléments clés dans la bataille, Jaouen Hadjam et Samir Chergui.
Le premier a été blessé après à peine un quart d’heure de jeu. Victime d’un tacle appuyé, Hadjam a vu sa cheville se tordre, contraint de quitter prématurément ses partenaires. Un coup dur sur l’instant, même si les nouvelles se veulent, prudemment, rassurantes.
Le cas de Samir Chergui est autrement plus préoccupant. De retour de blessure, le milieu algérien a rechuté dès l’entame de la seconde période, lors d’un violent impact avec un attaquant burkinabè. Selon les premiers échos en provenance du QG des Verts à Rabat, le verdict médical est sans appel. Le défenseur du Paris FC serait out pour le reste du tournoi.
Deux blessures, deux diagnostics opposés. Si Chergui devra, selon toute vraisemblance, faire une croix sur la suite de la compétition, Hadjam pourrait, lui, revenir dans la rotation à partir des quarts de finale, à condition, bien sûr, que l’Algérie franchisse l’obstacle des huitièmes.
Comme si cela ne suffisait pas, Vladimir Petkovic ne pourra pas compenser numériquement cette perte. Le règlement de la CAN stipule en effet qu’aucun remplacement n’est autorisé à ce stade. Le sélectionneur devra donc composer avec un groupe réduit à vingt-sept joueurs, mais, à ce stade, avec deux défenseurs en moins.
Reste enfin une question, plus humaine que tactique. Samir Chergui sera-t-il libéré ou choisira-t-il de rester auprès du groupe, par solidarité, jusqu’au terme de l’aventure ?
La décision devrait très vite tomber…
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