Pour la date FIFA de mars, c’est Yacine Brahimi qui a été désigné capitaine de l’équipe nationale. Il faut dire que Vladimir Petkovic, nouveau sélectionneur, n’avait -délais restreints- pas le temps de savoir quel joueur pourrait tenir ce rôle. Dès lors, on peut penser que ce choix a été “imposé” pour des desseins pas très “nets”. Et, en interne, cet avènement direct d’un “revenant” n’a pas plu à tout le monde. Détails.
Interrogé sur le capitanat au début du rassemblement, Petkovic a indiqué que « le critère de l’expérience, du nombre de matchs joués peut être important pour le choix du capitaine. Plus nous nous rapprocherons du mois de juin, plus nous clarifierons ce point ».
Si Mahrez revient…
Quelque jours plus tard, Yacine Brahimi a hérité du brassard. Et c’est en la présence d’Aïssa Mandi, habituel vice-capitaine derrière Riyad Mahrez. Dans un premier temps, la bande devait revenir au défenseur (32 ans) qui compte 95 capes avec l’Algérie. En effet, Mandi remplissait clairement les critères énoncés par le coach de l’EN. Mais il n’en fut rien.
La promotion de Brahimi était dictée par d’autres facteurs. Et ils ne dépendaient pas franchement du Bosnien. L’idée derrière cela était de clore -symboliquement et définitivement- l’ère Belmadi. C’était pour mettre en avant un Fennec qui avait des rapports pas très fluides avec l’ex coach d’El-Khadra. L’épisode de mars peut être anecdotique car la tendance véritable pour le capitanat sera connue à la prochaine date FIFA prévue en juin même si l’on peut se douter que si Mahrez effectue son retour, il n’y aura pas débat.
Bennacer a la tête de l’emploi
En revanche, s’il est absent, le problème se posera. La reconduction de Brahimi puisse déranger en interne. D’autant plus qu’il y a d’autres tauliers qui ont connu plus de longévité et de constance internationale que l’ancien pensionnaire du FC Porto.
On pense à Aïssa Mandi, Ismaël Bennacer voire Ramy Bensebaïni qui pourraient prétendre légitimement à être capitaines. En effet, Bennacer peut être le leader dans l’avenir compte tenu de son âge (26 ans) mais aussi son vécu (49 matchs internationaux et 1 CAN remportée) avec les Guerriers du Désert en plus de parler italien, langue privilégiée (important pour passer les consignes) de Petkovic. Est-ce que le technicien déminera ce dossier sans mettre en péril la vie de groupe et alimenter les égos qui sont omniprésents dans tout vestiaire de football ? Affaire à suivre.
