Décidément, le conflit post-élections du Comité Olympique Algérien (COA) ne finira pas de sitôt. Après avoir constaté que leur requête, envoyée à la commission des recours contestant la réélection de Mustapha Berraf à la tête de l’instance, n’a pas abouti, les 37 fédérations plaignantes ont saisi le Tribunal Arbitral des Sports (TAS) algérien.
C’est l’effet boule de neige. La contestation s’élève à un autre niveau. C’est la plus haute juridiction sportive en Algérie qui devra trancher dans le conflit interne qui secoue l’Algérie des sports depuis deux semaines maintenant. Sa décision devrait tomber au plus tard lundi prochain pour acter, ou non, la victoire de Berraf lors de l’Assemblée générale élective (AGE) tenue le samedi 27 mai dernier.
Pour rappel, l’ancien-nouveau patron de la structure morale du sport Dz a été reconduit pour un deuxième mandat d’affilée en récoltant 80 voix contre 45 pour Abdelhakim Dib, président de la Fédération algérienne d’athlétisme (FAA) qui était son unique concurrent, et 11 bulletins non exprimés.
Les contestataires n’en démordent pas et comptent aller au bout de leur démarche si le TAS ne donne pas de suite favorable à leur doléance. L’affaire pourrait donc être portée jusqu’au TAS international dont le siège est sis à Lausanne en Suisse. Vue la manière à laquelle évoluent les choses, ce conflit risque de prendre de l’ampleur. C’est le sport algérien qui reste le grand perdant.
Mohamed T, LGDF