Oussama Darfalou n’est plus joueur du CR Belouizdad. L’attaquant a résilié son contrat, qui devait courir jusqu’à juin 2025, avec le Belouizdadis. Annoncé comme une recrue de qualité par Mehdi Rabhi, président du Conseil d’Administration des Rouge et Blanc, l’avant-centre aura été un flop total sportivement. Financièrement, il a coûté un bras au Chabab. De plus, la rupture du bail n’était pas sans contrepartie. Le traitement du dossier aura été désastreuse et irresponsable. Détails.
L’été dernier, Rabhi semblait persuadé qu’il avait trouvé un fer de lance qui pouvait aider les Rouge et Blanc dans la conquête de l’Afrique. Mais il n’en fut rien. Darfalou n’a inscrit aucun but en phase finale de la Ligue des Champions CAF se contentant d’une passe décisive.
D’ailleurs, pour l’unique sacre la saison écoulée, à savoir la Coupe d’Algérie, l’ancien pensionnaire de l’USM Alger n’avait pris part à aucune rencontre dans l’épreuve. C’est pour dire qu’il n’était aucunement une réelle plus-value pour les gars de Laâquiba.
100 000 euros pour résilier !
Au total, il aura disputé 17 matchs dont 10 comme titulaire pour 4 buts et 2 offrandes contre un salaire de 370 millions de centimes (25 000 euros) mensuels. Après avoir recruté le Sud-Africain Khanyisa Erick Mayo, la direction chababisite voulait mettre fin à la collaboration avec Darfalou . Ce dernier a exigé de percevoir 4 mensualités (100 000 euros) en dédommagement pour s’en aller.
La gestion du cas Darfalou ressemble à tant d’autres dans le circuit footballistique algérien. Cela renseigne sur le management catastrophique des chairmen qui dilapident l’argent du contribuable sans qu’on leur demande de comptes. L’impunité totale.