Très ambitieux ! De retour aux entraînements collectif, mercredi, Andy Delort a affiché son ambition cette saison : travailler pour amener Montpellier en Europe. Un vrai défi que se lance l’international algérien. Interview réalisée par nos confrères de RMC Sport.
Vous avez annoncé le 19 août dernier, sur les réseaux sociaux, être positif au Covid-19. Comment allez-vous aujourd’hui ?
Je vais très bien, je n’ai pas eu de symptômes donc ça va. Malheureusement, c’est un peu arrivé au mauvais moment car j’ai manqué ce match à Rennes. Mais bon l’important c’est la santé, tout s’est bien passé, ma famille n’a pas été touché donc c’est le plus important.
Est-ce que c’était une crainte d’être testé positif à chaque test, en sachant que vous êtes testé deux fois minimum par semaine ?
Oui une petite crainte au quotidien même si l’on sait que l’on est en bonne santé. Mais on faisait quand même attention car on l’a vu avec Junior Sambia, il peut y avoir des risques. Maintenant, je l’ai eu je suis tranquille pour un petit moment. Je ne suis plus prêt à manquer un match.
C’est un poids en moins aujourd’hui d’avoir été testé positif finalement ?
Déjà je n’ai plus le test dans le nez, c’est une bonne nouvelle car c’est vraiment désagréable dans le nez. J’ai une prise de sang, c’est beaucoup mieux. Je suis soulagé par rapport à ça maintenant j’ai hâte que cela reprenne.
Vous êtes hyper actif d’ordinaire, multipliant les séances d’entraînement, comment avez-vous occupé vos journées?
C’était un peu long. J’étais chez moi dans une pièce que j’avais aménagée pour faire de la musculation. J’avais une chambre pour moi aussi donc ça allait. Après j’ai joué un peu à la Play, j’ai regardé des séries, comme pendant le confinement (rires).
On l’a dit, vous avez annoncé ce test positif sur les réseaux sociaux. Vous êtes l’un des seuls joueurs de Ligue 1 à l’avoir fait, pourquoi?
Comme les gens aiment bien tout savoir, j’ai voulu l’annoncer moi et prendre les devants plutôt que voir mon nom sortir dans les journaux.
Comment gérez-vous le quotidien avec cette incertitude permanente sur les entraînements, la tenue des matchs ?
C’est au jour le jour. C’est la situation qui veut ça et on doit faire avec. Se lever sans savoir s’il y a entraînement ou pas, si on joue ou pas le week-end, savoir si on est positif ou négatif, bon moi maintenant je suis tranquille (rires). C’est un peu compliqué mais on est tous dans le même bateau.
Votre dernier match officiel, c’était en mars dernier à Rennes (le 08 mars, défaite 5-0). Il y a une vraie impatience à reprendre enfin la compétition aujourd’hui?
Je me languis de retrouver cette sensation de pression avant le match, de retrouver les vestiaires, de retrouver le public même si les stades ne sont pas plein. J’ai envie de mettre des buts, de les célébrer et gagner avec Montpellier.
Justement, Montpellier a terminé huitième la saison dernière, l’objectif est forcément de faire mieux cette année ?
Ça fait quelques saisons que l’on progresse maintenant. Aujourd’hui, il faut que l’on arrive à franchir ce cap. Il y a encore eu un bon recrutement. Il faut garder la même mentalité. Et si on est bon et régulier, notre chance va tourner. Il faut que l’on s’améliore à l’extérieur, régler les quelques soucis et on pourra viser quelque chose de plus haut.
Personnellement, tu entames ta troisième saison à Montpellier (dans sa carrière, c’est la deuxième fois après Ajaccio qu’il reste aussi longtemps dans un club), quels sont tes objectifs ?
Je suis bien ici, tout le monde le sait, je suis dans ma région, dans mon club. J’ai juste besoin de ça pour être heureux. Je vais continuer à faire ce que je sais faire: marquer des buts, être décisif et apporter cette grinta à l’équipe. On va essayer de dépasser les 14 buts. En tout cas, je vais travailler pour et tout faire pour amener le club en Europe.
Source : RMC Sport
