Vladimir Petkovic et la Fédération algérienne de football (FAF) semblaient sur le point de conclure un accord. Mais l’aspect financier a manifestement retardé la signature. Sachant le salaire que percevait Djamel Belmadi, le technicien bosnien a eu des prétentions salariales assez élevées. Et la FAF n’est pas franchement en mesure d’accéder à ses demandes actuellement.
Trouver un successeur à Belmadi ne s’annonce pas franchement aisé. En effet, d’un côté, il y a l’aspect sportif qui veut que l’EN se trouve dans un état critique. Surtout après avoir essuyé trois gros revers. On citera l’élimination prématurée de la CAN-2021, la désillusion de la qualif’ à la Coupe du Monde 2022 et la sortie de route précoce à la CAN-2023. D’un autre côté, il y a le volet économique. La structure doit considérer ce dernier sachant que ses finances ne sont pas au vert.
Un barème irréversible ?
Par conséquent, la FAF ne peut pas faire des folies ou s’aligner sur ce que touchait Belmadi avec ses 208.000 euros/mois. Ces émoluments connus par le grand public et les candidats à son remplacement vont naturellement essayer de se rapprocher de cette mensualité lors des négociations. Et ce n’est pas ce qui aidera Walid Sadi et ses collaborateurs pour être dans une position confortable.
Le fait est que Djamel Belmadi a complètement fait exploser le barème salarial pour le poste de sélectionneur en percevant une indemnité aussi élevée. Et il est compliqué de baisser la jauge de nouveau. La coutume en Algérie veut que quand un prix augmente, il est difficile de le faire redescendre. Même quand la crise de la demande passe. La préjudice du passage de Belmadi, qui a été loin d’être négatif il faut le souligner, durera longtemps. Et cela commencera par la gourmandise qu’afficheront ses éventuels suppléants.