Sur le côté gauche de la défense de l’équipe, nationale, Rayan Aït-Nouri est clairement le choix principal de Djamel Belmadi. Après la venue de Jaouen Hadjam et la décision d’Aït-Nouri de représenter l’Algérie, on a cru que ce souci, l’une des raisons de l’échec de qualification à la Coupe du Monde 2022, était réglé. Cependant, le sélectionneur des Verts a toujours un casse-tête dans ce secteur pour la CAN-2023. Même après le renfort enregistré de Yasser Larouci. Détails
Hadjam, en manque conséquent de temps du jeu du côté du FC Nantes, a l’air d’être hors du coup pour la liste finale des Fennecs en vue du tournoi africain. En outre, Yasser Larouci se trouve dans un cas similaire même s’il pu rejouer ce vendredi avec Sheffield United chez Aston Villa (1-1). Ce retour à la compétition intervenait après 9 matchs sans la moindre minute avec les Blades. Et Larouci a livré un bon match.
A deux avec Ghoulam ou à trois avec Larouci
Cela pourrait le relancer pour une place dans l’effectif final de Belmadi. En effet, le sélectionneur qui serait (très) enclin à le prendre même s’il n’est pas franchement compétitif. L’hésitation serait entre lui et Faouzi Ghoulam, présent dans la liste élargie. Ce dernier a des arguments importants comme l’expérience continentale avec 3 CAN jouées et 37 sélections.
Dès lors, Belmadi devra trancher et considérer certains paramètres. Est-ce qu’il prendra trois latéraux pour le côté gauche en considérant Larouci comme triplure. Dans cette configuration, il faudra peut-être sacrifier Ahmed Touba, qui peut dépanner dans ce rôle et dans l’axe, pour dégager une place. Dans le cas échéant, il peut se contenter de privilégier la compétitivité en prenant Aït-Nouri et Ghoulam ? Tel est le dilemme.