Initialement suspendu 1 an dont 6 mois avec sursis suite à ses déclarations “incendiaires” à l’encontre du président de la LFP Abdelkrim Medouar, le président de la JS Kabylie, Chérif Mellal, a vu sa suspension réduite à 3 mois par la commission des recours. Le boss des Canaris ne saute pas de joie pour autant !
Auditionné par la commission des recours en milieu de semaine dernière, Chérif Mellal espérait voir sa suspension tout simplement annulée. C’est pour cette raison que la décision de la commission des recours de réduire sa suspension à 3 mois – il devrait être de nouveau réhabilité d’ici le début de la phase retour – ne l’enchante pas. Le très médiatisé président de la JSK estimait que ses droits ont été bafoués et espérait par conséquent la levée de sa suspension.
“Avant de parler, j’avais saisi qui de droit par écrit. Nous avons écrit à la Ligue et à la FAF, mais personne n’a daigné donner suite à nos requêtes. C’est à partir de là que j’avais pris la décision de parler. J’ai remis, lors de mon audition, tous les fac-similés des courriers envoyés à la LFP et à la FAF“, a t-il dit samedi. Avisé de la décision de la commission des recours, Chérif Mellal a menacé de saisir le TAS. Une histoire sans fin !
Mellal dézingue Serrar : “Il ne vit que par les magouilles”
Par ailleurs le président kabyle, toujours aussi offensif, a tiré à boulets rouges sur le DG de l’USM Alger qu’il accuse d’être derrière tous les malheurs de la JSK. «Il ne vit que par les coulisses et les magouilles. On continuera à le dénoncer pour que cela cesse» a accusé Mellal en marge d’une cérémonie de signature d’un nouveau contrat de sponsoring sans nommer précisément Abdehakim Serrar. « Je me demande pourquoi le président de ce club algérois l’a ramené pour lui confier le poste de directeur général. Il ne le mérite pas. Ce club algérois a ses enfants qui peuvent le gérer dans la transparence. C’est un intrus dans ce club et il est le mal du football algérien. Il ne mérite pas d’être là où il est actuellement. Il offre le triple des salaires qu’on propose aux joueurs, car il y a de l’argent à gagner de part et d’autre. Nous, on ne cédera pas à la surenchère, car on a notre propre politique. Il fait partie de ceux qui ont cassé notre football. Il est revenu pour faire monter les enchères. Il ne mérite pas d’être dans ce club algérois, car il incarne le mal de notre football. La surenchère ne servira pas notre football ».
Nabil Boughanem, La Gazette du Fennec