À l’occasion de la traditionnelle conférence de presse, le sélectionneur national, Djamel Belmadi, a évoqué la prochaine confrontation face au Mexique de Gerardo « Tata » Martino qui vient de battre les Pays-Bas (1-0) en match amical disputé ce mercredi.
En évoquant le Mexique, Djamel Belmadi a tout d’abord rappelé que ce choix s’inscrivait dans une volonté de se jauger face aux meilleurs adversaires : « Nous recherchons constamment la difficulté afin de progresser. C’est une chose importante pour moi. C’est pour cela que ça a pris du temps. Si nous avions choisi le Madagascar et la Guinée-Bissau, pour qui j’ai le plus grand respect, on aurait eu les dates FIFA en deux jours. Mais ce n’est pas ce qu’on veut ». Avant d’entrer plus en détails sur El Tri (surnom du Mexique) : « Le Mexique est une équipe qui arrive en pleine confiance et déterminé, elle est bien en place, a des certitudes dans son style de jeu et tourne à plein régime. Cela va être une grosse confrontation, on devra et on espère être à la hauteur. Il y aura un point de fait au sortir de cette confrontation ».
Un Mexique sûr de ses forces mais…
Opposés aux Pays-Bas ce mercredi, les Mexicains se sont imposés (0-1) grâce à un pénalty de son avant-centre, Raul Jimenez. Ces derniers restent sur 18 victoires en 19 rencontres toutes compétitions confondues. Très bien en place, les joueurs de Tata Martino n’ont pas encaissé de buts face à une sélection qui avait notamment inscrit 19 buts en 7 matchs avant sa défaite face à l’Italie en septembre dernier. Le vainqueur de la Gold Cup 2019 a montré de belles choses face aux Hollandais. Les coéquipiers de Jesùs Corona appliquent un pressing de tous les instants sur le porteur de balle et se projettent très rapidement vers l’avant à la récupération du ballon grâce notamment au gros volume de jeu de son milieu de terrain mais aussi à la vélocité de ses ailiers. Ces derniers n’hésitent pas à s’appuyer sur Raùl Jimenez, avant-centre de Wolverhampton, pour créer des décalages.
Néanmoins, certains points faibles seront à exploiter par nos Fennecs. La défense centrale est assez peu mobile et a du mal à gérer la profondeur, ce qui peut et doit être une aubaine pour Baghdad Bounedjah qui est constamment en mouvement. Ses appels, même sans ballon, pourront faire la différence et libérer de l’espace pour Riyad Mahrez ou Saïd Benrahma (Yacine Brahimi). Ces derniers devront, par ailleurs, étirer au maximum le bloc mexicain qui est très compact et attends son adversaire. À la relance, La Verde est tout de suite en difficulté si son milieu est bien cadré et n’offre pas de solutions, ce qui les oblige à allonger et très souvent rendre le cuir. Les hommes de Djamel Belmadi devront donc être à l’affût et appliquer un contre-pressing efficace dès la perte du ballon.
Rappelons que les Verts sont actuellement sur une série de 17 matchs sans défaite. Une série débutée en novembre 2018 lors de la victoire à Lomé face au Togo (1-4). Avant d’affronter le Mexique il faudra défier le Nigeria, ce vendredi en Autriche, pour des retrouvailles qui s’annoncent musclées.
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